L’entraîneur national, Djamel Belmadi, a du se mordre les doigts à l’issue du match contre le Burkina Faso après que ses joueurs se soient contentés d’un nul alors qu’ils avaient largement les possibilités de tuer la partie en première mi-temps qu’ils ont dominé de la tête aux épaules.
S’exprimant au micro de la Fédération algérienne de football, Belmadi a regretté le fait que ses capés n’aient pas exploités leurs temps forts dans ce match : « On est tellement habitués à aller en conquérant avec cette idée de l’emporter, de prendre les 3 points même à l’extérieur. C’était l’objectif encore pour ce match là. On a réalisé une première période accomplie, à sens unique où on aurait dû peut-être tuer le match», a-t-il déclaré d’emblée.
Et de poursuivre : «On a eu les situations pour mener 2 ou 3-0, chose qu’on n’a pas faite. On n’a pas été assez chirurgical, pas assez tueur. En seconde période, on a mal démarré. On a eu 15-20 minutes de temps faibles, c’est là où le Burkina Faso a repris de l’allant, l’envie d’aller marquer, on leur a donné cette possibilité.
Le football est fait de temps forts et de temps faibles, donc quand il y’a des temps forts, il faut être tueur. Quand on a ces temps faibles, il faut être solide. On a manqué de solidité, c’est un vrai gros point de travail, il faut revenir à ça. »
Hakim S.