Accueil ACTUALITÉ Djamel Belmadi : «Je reste pour le peuple »

Djamel Belmadi : «Je reste pour le peuple »

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C’était déjà dans l’air depuis que le président de la FAF, Charaf-Eddine Amara avait donné des indices encourageants concernant l’avenir de l’entraineur Djamel Belmadi à la tête des commandes techniques de la sélection nationale.

Hier, le site officiel de la FAF a diffusé une interview du concerné qui s’est exprimé, à partir de chez lui à Doha, pour la première fois depuis l’amère élimination des Verts des barrages qualificatifs au Mondial-2022. Le principal enseignement tiré de cette interview : Belmadi annonce la poursuite de sa mission avec les Verts.
«J’ai fait une proposition à la FAF et aux responsables du sport algérien pour rompre à l’amiable mon contrat, sauf qu’ils ont refusé ma proposition en me demandant de continuer ma mission. Ce que j’ai fait n’a rien d’une démission, mais je voulais juste savoir si on avait encore besoin de mes services, du moment que j’ai échoué à qualifier la sélection nationale au Mondial», a-t-il révélé d’emblée.
Et comme on pouvait s’y attendre, Belmadi est revenu sur le cauchemar vécu dans la soirée du 29 mars dernier, pour dire qu’il s’agit d’un mauvais souvenir qui restera gravé dans la mémoire de tous les Algériens, en particulier lui, les membres du staff technique et les joueurs. «C’est surtout la manière avec laquelle on s’était fait éliminer qui a constitué un véritable choc pour nous’’, a-t-il regretté.
Evoquant ce match barrage retour contre le Cameroun, l’entraineur national a estimé que les héros de cette rencontre n’étaient autres que l’arbitre Gassama et le gardien de but camerounais Onana. «Le premier par sa manière d’arbitrer pour le moins scandaleuse, et le second a réalisé des arrêts décisifs’’, a-t-il commenté.
Il faut dire que malgré le poids de la déception qu’il entend oublier avec le temps, Belmadi est persuadé que l’équipe nationale a tout pour revenir en force et avec la même motivation qui lui avait permis de procurer beaucoup de joie au peuple algérien lors des dernières années. C’est cette conviction-là qui l’a poussé à accepter de rester aux commandes techniques des Fennecs, sachant que son contrat expire en décembre 2022.
«Le fait que j’ai senti que tout le monde, notamment les supporters, réclame que je reste m’a motivé pour prendre cette décision de continuer avec l’équipe nationale, même si je dois dire qu’avant même notre déconvenue contre le Cameroun j’avais mis dans ma tête que s’il y aura échec dans les éliminatoires du Mondial je partirais’’, a-t-il encore dit. Belmadi en a profité pour démentir toutes les informations au sujet de ses prétendus rapports détériorés avec le président de la FAF. «Ce qui se dit à ce propos est totalement faux. Mon éducation ne me permet pas d’entrer en conflit avec mon responsable. Je discute souvent avec Amara qui m’a aussi informé de sa démission. Certes, il n’a pas grandes connaissances dans le domaine footballistique, mais il ne s’agit pas là d’un critère qu’il faut remplir pour présider la FAF, car le plus important est d’avoir des compétences avérées en matière de gestion.
A propos de ses prochains projets avec les Fennecs, Belmadi a promu d’opérer des changements au sein de l’effectif actuel, tout en informant avoir déjà commencé à étudier les prochains adversaires de l’Algérie dans les éliminatoires de la CAN-2023 (Niger, Ouganda et Tanzanie), non sans tirer à nouveau et à boulets rouges sur l’arbitrage africain qui demeure très loin de celui européen et même asiatique, selon lui.
Enfin le coach national, qui a confirmé le déménagement des Verts au stade d’Oran tout en promettant d’évoluer prochainement dans les autres nouveaux stades du pays une fois ces derniers achevés, a sévèrement critiqué ses détracteurs, qu’il a fixé au nombre de sept qui profitent de leur passage sur les plateaux de la télévision pour dénigrer l’équipe nationale dans toutes les circonstances. «Je suis persuadé qu’ils sont des incapables. La preuve, ils n’ont jamais entrainé ne seraient-ce que des équipes des U15’’, a-t-il pesté.
Hakim S.

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