La Direction du Commerce de la wilaya d’Alger a émis une décision obligeant tous les boulangers, qu’ils soient inscrits au registre du commerce ou titulaires d’une autorisation d’activité, à assurer la disponibilité du pain ordinaire tout au long de la journée.
La direction a insisté sur la nécessité de fournir du pain ordinaire à toutes les périodes, y compris en soirée, et ce, durant toute la semaine sans interruption. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts des autorités publiques visant à garantir un approvisionnement régulier et stable en cette denrée alimentaire essentielle, qui occupe une place centrale sur la table des Algériens. La direction a souligné, dans un communiqué officiel, que toute violation de cette décision exposerait son auteur à des sanctions légales pouvant aller jusqu’à la fermeture de la boulangerie en cas de récidive. Cette intervention étatique s’inscrit dans une politique plus large de protection sociale, incluant les subventions et les transferts sociaux, dont l’impact doit être visible dans le quotidien des citoyens. Surtout que l’État dépense des milliards pour soutenir le pouvoir d’achat. Il est normal qu’il veille à ce que ces efforts ne soient pas annulés par des augmentations injustifiées. Avec ces mesures, les pouvoirs publics réaffirment leur engagement en faveur d’un marché régulé et équitable, où la spéculation ne doit plus dicter le prix des denrées essentielles. Reste à voir si cette approche, combinant pédagogie et fermeté, parviendra à infléchir durablement ces pratiques.
Les prix de la pomme de terre, de la banane, du café… plafonnés
En effet, face aux fluctuations des prix et aux pratiques spéculatives de certains commerçants, l’Etat a décidé de réagir dans un effort visant à protéger le pouvoir d’achat du citoyen. Ainsi, le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national a décidé d’intervenir pour encadrer les tarifs des produits de large consommation, qui connaissent une flambée insistante et injustifiée sur les étals des marchés. Une note officielle, adressée aux Directions du commerce des différentes wilayas, appelle désormais au respect des prix avec des tarifs plus ou moins accessibles sur plusieurs denrées alimentaires, dans un souci de justice sociale et de préservation du pouvoir d’achat des Algériens. Selon la directive ministérielle, les opérateurs économiques sont tenus de respecter des prix maximum pour certains produits agricoles, notamment pour les pommes de terre à un prix maximum de 100 DA/kg, la banane à 400 DA/kg et les pommes, entre 350 et 450 DA/kg. Par ailleurs, les gérants de cafétérias sont invités à ne pas dépasser 30 DA la tasse de café, une mesure destinée à éviter les surfacturations abusives. Cette initiative s’inscrit dans une campagne de sensibilisation lancée par les autorités pour inciter les commerçants à ajuster leurs tarifs en fonction des baisses constatées à la source. Rappelons dans ce registre que les services du ministère ont constaté des dysfonctionnements persistants dans la fixation des prix.
Sarah O.
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