Loin des manœuvres insidieuses et de l’agitprop de cette France qui ne veut pas nous lâcher d’une semelle… Au lieu de se laisser entrainer dans cette voie de la haine et dans cette campagne belliqueuse dirigée depuis l’Hexagone pour desservir les intérêts de notre pays, il faudrait plutôt prendre de la hauteur, regarder la lune et apprécier les succès diplomatiques réalisés par l’Algérie dans les fora internationaux. N’est-ce pas, quelque part, ce qui dérange les ennemis ? Ainsi, après avoir présidé aux destinées du Conseil de sécurité, durant tout ce mois de janvier, ce qui n’est pas rien comme statut à un tel niveau de responsabilité très élevé, dans un contexte de bouleversement mondial jamais observé depuis des décennies, l’Algérie a été reconduite, pour la deuxième année de suite, dans la Commission de consolidation de la paix des Nations unies. En marge de son action diplomatique entre les quatre murs du Conseil de sécurité qu’elle a entamé l’année dernière maintenant, cumulant de « hauts faits diplomatiques » qui lui ont valu respect et admiration, l’Algérie continue son immersion dans les institutions internationales. Pas pour faire de la figuration, mais pour jouer un rôle de premier plan que d’imposer, par exemple, un arrêt immédiat du génocide sioniste perpétré contre le peuple palestinien. En lui accordant un deuxième mandat à la CCP, le Conseil de sécurité de l’ONU témoigne de sa confiance envers l’Algérie qui se voit ainsi renforcée dans son rôle de messager de la paix. C’est pas un cadeau, mais un mérite ! Fruit d’une diplomatie offensive, proactive -et agressive si nécessaire – dans une dynamique nouvelle insufflée par le président Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie se frotte aux décideurs de la planète pour servir la cause des opprimés dans un monde injuste où la loi du plus fort a eu raison du droit international et des rapports diplomatiques traditionnels qui régissent les relations entre les États et entre les grands blocs d’États. Reconnue dans ses bons et loyaux services en faveur de la paix et de la sécurité internationales, notre diplomatie est, aujourd’hui, au cœur de la décision mondiale. En parallèle, l’Algérie a été pour ainsi dire récompensée après ses initiatives louables dans ses domaines de prédilection, comme la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent où elle dispose d’une approche mesurée pour annihiler ce fléau. L’ONU, n’en déplaise aux détracteurs qui veulent diminuer du mérite de l’Algérie, nous reconnait un rôle de pionnier dans plusieurs domaines. Laissons les chiens aboyer !
Farid Guellil