Annoncée en grande pompe, le 17 septembre dernier, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion de sa prestation de serment pour un deuxième mandat, l’ouverture d’un dialogue national à toutes les forces vives de la Nation reçoit un écho favorable. Deux formations politiques viennent de lancer le débat sur l’initiative.
Ainsi, le parti du Rassemblement national démocratique (RND) a réitéré, son soutien à l’initiative du dialogue national annoncée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune saluée par toute la classe politique.
La qualifiant de «pas important vers la consécration d’une véritable démocratie en Algérie ».
L’initiative du dialogue national annoncée par le président de la République dans son discours à l’occasion de la prestation de serment est «un pas important vers la consécration d’une véritable démocratie en Algérie qui vient de préserver, encore une fois, la volonté politique exprimée à travers les urnes en élisant Abdelmadjid Tebboune, président de la République pour un second mandat en toute démocratie et transparence », a précisé le RND dans un communiqué sanctionnant la réunion de son bureau national tenue sous la présidence du secrétaire général, Mustapha Yahi. «Les contextes et enjeux actuels exigent un dialogue ouvert et franc entre l’ensemble des acteurs et intervenants, notamment les institutions politiques ayant une large représentation populaire, pour discuter des différents dossiers et questions nationales en vue de parvenir à un consensus sur une vision commune, pour renforcer l’action démocratique, protéger les libertés individuelles et collectives, préserver les acquis sécuritaires et socioéconomiques tout en allant de l’avant vers le parachèvement de la concrétisation de l’État de droit», a affirmé le RND. Dans ce sillage, le parti s’est dit disposé à participer à ce dialogue national, mettant en avant son importance «notamment face aux défis et enjeux auxquels notre pays est confronté, d’où la nécessité de resserrer les rangs et de renforcer le front interne».
« Sérieux, ouvert et inclusif »
De son côté, Le Front des forces socialistes (FFS) a mis en exergue, samedi à partir de Tizi-Ouzou, à l’occasion de la célébration du 61e anniversaire de sa création, l’importance d’un dialogue national «sérieux, ouvert, et inclusif, qui regrouperait l’ensemble des forces politiques nationales ». S’exprimant lors d’une cérémonie organisée à M’douha dans la wilaya de TiziOuzou, Azzedine Aissaoui, premier secrétaire national adjoint du parti, a rappelé les engagements passés et présents du FFS depuis sa création en 1963, en faveur d’un dialogue national entre l’ensemble des forces politiques pour «un pacte national politique et social».
Un pacte qui, a-t-il dit, sera à même de «renforcer l’État et ses institutions, renforcer et consacrer une véritable démocratie en ouvrant la voie à une nouvelle vie politique». Ce dialogue permettra également, poursuit le représentant du FFS, d’encourager les citoyens à s’impliquer davantage dans l’exercice de la politique.
S. O.
