Face à la crise de l’eau que traverse le pays, plus particulièrement la capitale, accentuée par une pluviométrie déficiente, le recours au dessalement de l’eau de mer est le moyen le plus en vue afin de pallier à la situation actuelle. Des projets de réalisations de plusieurs stations de dessalements ont été, à cet effet, lancé, dont deux au niveau d’Alger sensées entrées en service d’ici la fin de l’année. Le wali d’Alger, Youcef Chorfa, qui effectuait une visite d’inspection à ces deux projets à El Marsa et Bordj El Kiffan, a ordonné l’accélération de la cadence de leurs réalisations et le respect des délais de livraison, soulignant que les deux stations contribueront à l’augmentation et au renforcement de la distribution d’eau potable au profit de la population de la capitale. D’une capacité de production de 60 000 mètres cubes par jour, la station d’El-Marsa sera livrée sur plusieurs étapes vers la fin de l’année en cours, lit-on sur la page Facebook de la wilaya d’Alger. La deuxième station située à Bateau cassé, d’une capacité de 10 000 mètres cubes par jour sera mise en exploitation en décembre 2021. Les deux stations seront réalisées par les moyens publics nationaux et par la société COSIDER, ont fait savoir les services de la wilaya d’Alger.
Ania Nch