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Des températures atteignant les 47 degrés sur plusieurs wilayas

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Des températures caniculaires atteignant ou dépassant 44, avec des pics de 46 à 47 degrés, toucheront plusieurs wilayas du Nord du pays, a annoncé samedi l’Office national de météorologie dans un bulletin météo spécial (BMS). Les wilayas concernées par ce BMS dont la validité est en cours jusqu’à dimanche à 21h00 au moins, sont : Sidi Bel-Abbès, Mascara, Relizane, Chlef, Ain-Defla, Tizi-Ouzou, Bouira, Tlemcen, M’Sila et l’Ouest de Batna, précise la même source. Par ailleurs, des températures atteignant ou dépassant 40 degrés toucheront les wilayas de Bejaia, Jijel, Skikda, Annaba et El Tarf, ajoute la même source, soulignant que ce BMS est valide jusqu’à dimanche à 21h00 au moins.

15 morts et 330 blessés sur les routes ces dernières 48 heures
Quinze (15) personnes ont trouvé la mort et 330 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus au cours des dernières 48 heures à travers le territoire national a indiqué samedi un communiqué de la Protection civile. Concernant la situation actuelle des feux de forêt arrêtée le 14 août à 11h00, les services de la Protection civile sont à pied d’œuvre pour l’extinction de 29 incendies au niveau des wilayas de Tizi-Ouzou (6 incendies), Bejaia (5), Jijel (4), El Tarf (4), Sétif (2), Ain Defla (1), Bouira (1), Annaba (1), Guelma (1),Tébessa (1), Skikda (1), Tiaret (1) et Médéa (1), précise la même source, qui souligne que « tous les moyens humains et matériels sont mobilisés sur les fronts avec l’appui des moyens de lutte aériens ». S’agissant des pertes occasionnées au couvert végétal par ces incendies durant la même période, la Protection civile fait état de 792 ha de forêt, 385 ha de maquis, 1.215 ha de broussaille, 30 ha de blé, 4.060 bottes de foin, 33.460 arbres fruitiers et 21 palmiers ravagés par les flammes.

Des coupures d’électricité perturbent l’alimentation en eau potable à l’Est d’Oran
Toute la partie Est de la wilaya d’Oran connait depuis jeudi soir, des perturbations en matière d’alimentation en eau potable, en raison de coupures répétitives d’électricité, a-t-on appris de la cellule de communication de la Société d’eau et d’assainissement d’Oran (SEOR). La même source a expliqué que la méga-station de dessalement d’eau de mer d’El Mactâa ainsi que les stations de pompage de Chelif et Hassi Ben Okba se sont arrêtées jeudi soir à cause des coupures électriques survenues dans plusieurs localités des wilayas d’Oran et de Mostaganem, engendrant des perturbations en AEP dans la partie Est de la wilaya d’Oran.
Même si ces infrastructures hydrauliques ont été remises en marche à partir de vendredi soir, le remplissage des réservoirs et tout le réseau de distribution peut encore prolonger les perturbations. La reprise de l’alimentation en eau potable de toute la partie Est d’Oran est prévue pour samedi soir ou dimanche matin, a-t-on assuré.
Le programme d’alimentation en eau potable appliqué depuis déjà plusieurs semaines par la SEOR pour alimenter la population oranaise en eau potable demeure inchangé, soit tous les jours dans la majorité des localités et un jour sur deux dans le reste.

Tipasa : Coupure de l’électricité dans les communes de Beni Mileuk et Damous
L’alimentation en électricité sera interrompue vendredi soir au niveau des communes de Beni Mileuk et Damous (Wilaya de Tipasa) en raison de dommages causés par les feux de forêt au réseau de transfert de l’énergie électrique, indique un communiqué des services de la wilaya. Un communiqué des services du cabinet du wali de Tipasa posté sur Facebook a fait état d’une coupure de l’alimentation en électricité au niveau des communes de Beni Mileuk et Damous à l’extrême ouest de Tipasa sur les frontières avec la wilaya de Ain Defla. Cette coupure est provoquée par l’endommagement du réseau électrique alimentant ces deux communes du fait des feux de forêt déclenchés dans la wilaya de Ain Defla, explique la même source. Les équipes techniques de la direction de distribution de l’électricité et du gaz de Tipasa s’attèlement actuellement à la réparation des pannes pour une reprise progressive de l’électricité.

Plus de 42.000 réfugiés et demandeurs d’asile en Libye
Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé vendredi qu’il y avait actuellement 42.210 réfugiés et demandeurs d’asile enregistrés en Libye. Depuis le début de l’année, 20.799 réfugiés et immigrés ont été secourus en mer et ramenés dans le pays par les garde-côtes libyens, selon lui. « Le nombre des personnes ramenées en Libye en juillet 2021 a plus que triplé par rapport à la même période l’an dernier, ce qui pourrait résulter de l’assouplissement périodique des restrictions de circulation dues à la COVID-19, ainsi que des conditions maritimes plus calmes », a expliqué le HCR. La Libye souffre d’insécurité et de chaos depuis la chute du défunt dirigeant Moammar Kadhafi en 2011, faisant de ce pays d’Afrique du Nord un point de départ privilégié des migrants qui souhaitent traverser la Méditerranée en direction des côtes européennes. Les migrants secourus se retrouvent au final dans des centres de rétention surpeuplés à travers la Libye, malgré les appels répétés de la communauté internationale à les fermer. Des années de conflit armé ont par ailleurs contraint beaucoup de Libyens à fuir leur foyer et se rendre dans d’autres villes du pays. A ce jour, le pays compte 223.949 déplacés, selon le HCR

Décès du moudjahid et historien Djamel Guennane
Le moudjahid et historien, Djamel Guennane est décédé à l’âge de 85 ans, a indiqué samedi le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit. Né en 1936 dans la commune de Guenzat (wilaya de Sétif), le défunt a rejoint les rangs du mouvement nationaliste à travers le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), et après un an du déclenchement de la Révolution de libération, il s’est rendu en Tunisie et s’est lancé dans un travail politique de mobilisation, où il s’est vu confier plusieurs tâches, notamment la supervision des contacts et de la communauté algérienne ainsi que le transfert d’armes de la base orientale vers les wilayas lointaines, en particulier la troisième wilaya historique.
En 1956, les dirigeants du Front de libération nationale (FLN) ont décidé de l’envoyer au Caire, où il a poursuivi ses études supérieures et obtenu une licence, avant de s’inscrire à l’Université de Sorbonne pour préparer son doctorat. Après l’indépendance, le défunt a rejoint le département d’histoire de l’Université d’Alger, où il a contribué à la formation des générations futures en leur inculquant le sens du nationalisme, avant d’être nommé directeur de l’Institut des sciences humaines et sociales, puis membre du Conseil scientifique du Musée national du Moudjahid et du Conseil consultatif du Centre national d’études et de recherches sur le Mouvement national et la Révolution du 01 novembre 1954, des établissements relevant de la tutelle du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit.
Outre les nombreux postes politiques, académiques et scientifiques, Feu Kenan avait plusieurs ouvrages et publications sur l’histoire contemporaine de l’Algérie ainsi que sur diverses questions arabes et internationales.
Face à cette douloureuse épreuve, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laid Rebigua présente ses sincères condoléances à la famille du regretté, priant Dieu le Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de prêter patience et réconfort à ses proches et ses compagnons.

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