Accueil ACTUALITÉ DES SANCTIONS US CONTRE L’ALGÉRIE DITES-VOUS ? : Elizabeth Moore Aubin balaye ...

DES SANCTIONS US CONTRE L’ALGÉRIE DITES-VOUS ? : Elizabeth Moore Aubin balaye la question d’un revers de la main

0

Tout était parti d’une lubie lorsqu’à la mi-septembre dernier le sénateur américain Marco Rubio, chef de file des républicains au Congrès, a appelé le département d’État à punir l’Algérie qui, selon sa propre conception des relations internationales, est coupable de se faire acheter des armes auprès de la Russie, un partenaire historique dans le domaine.

En réponse à cette question, l’ambassadrice américaine en Algérie n’en fait pas toute une histoire. Bien au contraire, elle reste focus sur l’essentiel, à savoir les relations « solides » entretenues par les États-Unis avec l’Algérie.
La suite de cette idée funeste à l’égard de notre pays on la connait, l’information a fait tache d’huile et a, comme il fallait s’y attendre, profité aux mauvaises langues qui fantasment sur une brouille entre les deux pays. Eh bien, qu’ils soient rassurés, car la représentante des États-Unis d’Amérique en Algérie préfère, plutôt, évoquer une relation commerciale « solide » et « dynamique » avec le partenaire de l’Afrique du nord. En effet, en réaction à ce sujet, l’ambassadrice Elizabeth Moore Aubin qui s’est exprimé dans un entretien paru, samedi soir, sur le site électronique algérien « Inter-lignes », a refusé d’emblée de parler d’une question qu’elle qualifie d’« hypothétique ». « Je ne peux pas répondre à une question hypothétique », s’est-elle contentée. Tout en restant habile dans ses réponses, l’ambassadrice a expliqué en langage diplomatique ce que c’est représenter un pays auprès d’un autre. « En tant qu’ambassadeur américain en Algérie, une partie de mon travail consiste à expliquer la loi américaine aux responsables algériens. Les responsables algériens, eux, prendront des décisions souveraines pour ce pays. » En évoquant le principe de souveraineté de l’Algérie, Elizabeth Moore Aubin sait mieux que quiconque au Congrès, que le gouvernement qu’elle représente ne met pas à exécution un projet de sanctions dont il n’est pas l’auteur. En lieu et place de parler de cette question qui n’a pas fait long feu au grand dam des partisans du chaos, la diplomate américaine évoque l’importance des relations commerciales avec l’Algérie. Ainsi, à propos par exemple du programme de diversification de l’économie nationale, le gouvernement américain « tient à soutenir cette stratégie », répond-elle. Pour preuve, « Nous avons diversifié notre présence dans les TIC, l’agriculture, l’aviation, la santé, les produits pharmaceutiques », précise l’ambassadrice pour qui encore, « toute la gamme des relations commerciales bilatérales est ouverte », ajoutant que « le commerce a considérablement augmenté entre nos deux pays. La coopération entre les deux pays c’est aussi la langue des chiffres. Les États-Unis étaient « le plus grand investisseur direct étranger en Algérie en 2020 », s’en félicite Elizabeth Moore Aubin qui évoque une part de « 28% de tous les IDE dans le pays évalués à 6,2 milliards de dollars ».
Farid Guellil

Article précédentC’EST DEMAIN L’OUVERTURE DU SOMMET DES CHEFS D’ÉTAT : Le Conseil des MAE dégage un consensus sur l’agenda
Article suivantÉCHEC DES MAGOUILLES DU MAKHZEN ET DU CAMP DES NORMALISATEURS : L’Algérie tient son premier succès !