Réagissant à des informations rapportées par le journal « El Hiwar », le Front des forces socialistes (FFS) nie d’être contacté par le pouvoir pour prendre part à la conférence nationale, a affirmé hier le FFS dans un communiqué. « Le FFS dénonce énergiquement cette grossière manœuvre de désinformation qui vise une fois de plus à discréditer et à déstabiliser le parti », a affirmé le même communiqué du FFS signé par son tout nouveau premier secrétaire général, Hakim Belahcel.
Depuis l’annonce de la convocation d’une conférence nationale chargé de rédiger une nouvelle constitution du pays dans la foulée des marches de contestation d’un cinquième mandat au Président Bouteflika, des rumeurs ont circulé parmi les militants de parti selon lesquelles Mohand Amokrane Cherifi, membre du Présidium du parti, a rencontré à l’Hôtel Aurassi, Lakhdar Brahimi, pour y siéger à cette conférence.
D’autres informations évoquent même que Amokrane Cherifi a été pressenti à présider cette conférence. La diffusion de ces informations a sonné l’alerte dans la maison FFS qui n’en finit pas ces derniers temps avec ses problèmes internes. « Nous avons démontré sur le terrain notre attachement à rester avec le peuple jusqu’au départ du régime autoritaire et l’instauration de la deuxième République », a souligné le FFS. « Ni les ruses du pouvoir, ni ses tentatives de gagner du temps ne nous feront détourner de l’essentiel », a ajouté le parti fondé par feu Hocine Aït Ahmed.
Hamid Mecheri