Accueil ACTUALITÉ Des familles contestent l’opération d’aide financière octroyée par le ministère de la...

Des familles contestent l’opération d’aide financière octroyée par le ministère de la solidarité nationale : «6000 DA ne suffisent pas d’aider les pauvres durant le mois de Ramadhan»

0

Des familles rencontrées, hier à Alger, sont montées au créneau en dénonçant l’opération d’aide financière de 6000 DA octroyée et versée sur les comptes des personnes nécessiteuses par le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la condition de la femme en remplaçant le couffin de Ramadhan.

Selon certains mécontents, cette action qui devrait être un acte de solidarité envers les démunis, n’arrive même pas à surmonter leurs difficultés et à subvenir aux besoins de leurs familles durant le mois de Ramadhan. Parmi ces familles, une femme nous a déclaré, à ce propos qu’ : « Un chèque de 6000 DA ne remplit même pas son couffin qui peut contenir les principales denrées alimentaires nécessaires telles que l’huile, le sucre, la semoule, des pâtes, de la tomate en conserve, ……, il faut quand même augmenter cette aide financière, au moins à un montant adéquat pour subvenir à nos besoins », a-t-elle martelé, ajoutant , par ailleurs qu’ « avec l’approche du mois de Ramadhan, les prix gonflent, parfois à deux jours du début de Ramadhan et le citoyen n’arrive plus à répondre aux besoins de sa famille… tout est cher ! ». Cette dame soulignera, également que cette augmentation des prix a un impact négatif sur le pouvoir des familles nécessiteuses. Pour sa part, Belaïd, un père de famille qui ne gagne pas assez pour subvenir aux besoins de sa famille, précisera entre autre que : « 6000 DA ne suffit pas d’aider les pauvres durant le Ramadhan». Dans le même registre, un autre citoyen nous a confirmé également qu’: « Un montant de 6000DA octroyé pour les familles nécessiteuses ne permet pas de répondre à leurs besoins même pour une journée de Ramadhan… Pis encore durant ce mois sacré, les gens dépensent et consomment trop de produits alimentaires », Notre interlocuteur tient a affirmer, également que les familles démunies aux revenus faibles ou modestes vivent actuellement des moments difficiles pour faire face à la cherté de la vie, notamment, celles qui ont beaucoup d’enfants à leur charge.
Mehdi Isikioune

Article précédentAbdelhafid Milat, président du CNES : « L’Université est le poumon de l’activité politique »
Article suivantLevée de l’immunité de Djamel Ould Abbès et Saïd Barkat : La Commission de discipline du Sénat rendra la décision demain