Issue du gouvernement Bedoui nommé en avril dernier, et qui est chargé de gérer les affaires courantes du pays, en pleine période de crise politique, Meriem Merdaci, ministre de la Culture, a cédé à la pression, au lendemain des incidents mortels survenus au stade du 20 Août, lors du concert musical de Soolking. Elle a présenté hier sa démission auprès du chef de l’État, et qui l’a acceptée, confirme un communiqué de la présidence de la République.
«La ministre de la Culture, Meriem Merdaci, a présenté samedi sa démission au chef de l’État, Abdelkader Bensalah, qui l’a acceptée, indique un communiqué de la présidence de la République», explique la même source. Ainsi, la responsabilité dans les graves défaillances d’organisation du gala du rappeur algérien ne s’est pas arrêtée à la personne du directeur de l’ONDA, limogé de son poste par le Premier ministre Bedoui.
Hier, tout au long de la journée, et sentant probablement le poids de la responsabilité du département qu’elle dirige dans cette affaire, où mort d’hommes il y a eu la ministre Merdaci, oublieuse des fonctions publiques qu’elle tenait, s’est adonnée à une série de publications sur son compte facebook. Et non pas pour tenter de limiter les dégâts, et ni encore moins se solidariser avec les familles des victimes, mais pour se dédouaner de toute responsabilité dans les incidents mortels survenus au stade du 20 Août. Pis encore, elle prétendait avoir, elle-même, mis fin aux fonctions du directeur de l’ONDA, qu’elle a pris pour responsable en partie dans le drame qui s’est produit lors du concert-événement de Soolking. Or, officiellement, c’était le Premier ministre Bedoui qui a limogé le premier responsable de l’ONDA, qui était l’organisme public qui a organisé ce gala.
Farid G.
