Accueil Edito Dégager les génocidaires de l’ONU !

Dégager les génocidaires de l’ONU !

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Enfin une décision qui peut laver l’honneur de la Ligue arabe dans ses positions souvent ambiguës sur l’agression sioniste à Ghaza et lesquelles  n’étaient pas, ou très peu, dignes d’une Ligue qui doit un soutien franc au frère palestinien. En effet, l’organisation arabe vient d’être rappelée à sa véritable mission. Celle de défendre les intérêts stratégiques et suprêmes des pays arabes face aux aléas et agressions extérieurs.  Un rôle qui lui fait défaut jusque-là. Ainsi, l’Algérie a pris l’initiative, ou du moins ce qui porte son empreinte, de proposer le gel de la participation de l’entité sioniste à l’Assemblée générale des Nation unies. Cette proposition a été matérialisée lors de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, mardi au Caire, à laquelle a pris part notre chef de la diplomatie Ahmed Attaf. D’un commun accord, les MAE ont décidé de ne plus se contenter d’actions réactives face au génocide sioniste à Ghaza, mais d’adopter une position offensive pour faire barrage à la politique expansionniste dans les territoires palestiniens occupés. Chemin faisant, la Ligue arabe a décidé d’entamer des procédures de gel de la participation sioniste aux travaux de l’AG de l’ONU. Le motif qui a présidé à cette décision fort louable va de soi. Les griefs retenus contre l’entité sioniste sont éloquents et fondés sur du solide: « Non-respect des buts et principes de la Charte de l’ONU, manquement à ses engagements auprès de l’organisation et menace pour la paix et la sécurité internationales. » Pour ce faire, le groupe arabe constitué des représentants permanents  à New York a été chargé de deux missions. Primo, soumettre, au président de l’AGNU, une demande de gel de la participation sioniste. Egalement destinataire de cette demande, à travers le président de l’AGNU, la Commission de vérification des pouvoirs. A noter que celle-ci est nommée au début de la session de l’AG. Secundo, le groupe arabe va œuvrer à mobiliser le soutien nécessaire à l’international pour faire aboutir cette démarche. Et là, la Ligue arabe peut s’appuyer sur l’instrument et les résolutions juridiques de la Cour internationale de justice dont l’historique avis consultatif émis le 19 juillet 2024. A savoir, stipule cet avis, « les membres de la communauté internationale doivent prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux violations sionistes dans les territoires palestiniens occupés.» Sortons maintenant des sentiers battus du droit international pour poser la question terre à terre.  Une force d’occupation qui s’est lancée depuis le 7 octobre 2023 dans une entreprise d’extermination systématique des Palestiniens a-t-elle sa place dans une organisation qui œuvre pour la paix et la sécurité mondiales ? Que non ! Une entité hors-la-loi qui, par sa machine de guerre,  continue, à l’instant même où nous écrivions ces lignes, de broyer les vies d’innocents palestiniens, doit être contrainte à quitter l’organisation. En revanche, la Palestine qui lutte légitimement pour l’établissement de son Etat, ouvre droit à un statut de membre à part entière au sein de l’ONU. 

Farid Guellil

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