Les candidats à la présidentielle américaine, le républicain, l’ex-président Donald Trump et la démocrate, la vice presidente de Jo Biden Kamala Harris, se sont accusés, mutuellement, lors de leur schow télévisé en direct, mardi soir, dans le cadre de leur course à la Maison Blanche, de mensonge, de fraude, d’échec et d’incapacité à accomplir les tâches requises moins de deux mois avant la tenue du scrutin.
Selon le journal américain, New York Times, si côté Trump, celui-ci a parlé pendant 43 minutes, dont 13 minutes pour s’attaquer à Kamala Harris, celle-ci Harris a usé de 17 minutes pour rendre les attaques à Trump sur les 37 minutes pendant lesquelles elle a eu la parole. Le premier débat présidentiel entre les deux candidats à la course à la Maison Blanche, , le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris, s’est terminé par la confirmation par les deux partis de leurs choix antérieurs concernant le droit à l’avortement, les politiques d’immigration et de frontières, l’acquisition d’armes, les options pour l’économie américaine et l’inflation. En plus de leur politique respective concernant les affaires étrangères, en particulier la guerre en Ukraine, la guerre de l’occupant israélien contre le peuple palestinien ainsi que la confrontation stratégique avec l’émergence de nouvelles puissances, principalement la Chine. Le débat, qui ne se reproduira peut-être pas avant les élections prévues novembre prochain, dans un contexte inédit faut-il le noter, a révélé, à l’opinion américaine, d’abord et internationale que les deux candidats au poste de locataire de la Maison Blanche, convergent sur la priorité de soutien indéfectible à l’occupant israëlien et sa guerre contre le peuple palestinien.
Les propos de Trump comme ceux d’Haris confortent la poursuite de la guerre génocidaire sioniste contre le peuple palestinien
Par ailleurs, si Kamala Harris maintient le cap de sa politique sur la guerre en Ukraine contre la Russie, son rival, lui a avancé, qu’il ouvrira des négociations avec Moscou pour en finir avec cette guerre en Europe. Concernant la guerre sioniste, depuis près d’un an contre Ghaza, , les intervieweurs ont demandé à la vice présidente, la candidate Kamala Harris comment elle pourrait poursuivre la gestion de cette guerre et sortir de l’impasse dans laquelle Israël y est et partant ses alliés, principalement les Etats-Unis, la candidate s’est contenté de répéter certaines de ses déclarations publiques précédentes sur cette question, sans manquer d’insister qu’ « . Israël a le droit de se défendre » ajoutant « mais il est important de savoir comment » alors que depuis le 7 octobre dernier, plus de 41.000 martyrs palestiniens, dont la majorité des enfants et des femmes , sous les bombardements hystériques de l’armée israélienne. Ajoutant, que « cette guerre doit prendre fin immédiatement » et d’indiquer pour « la solution à deux États et la reconstruction de Ghaza », la vice-présidente a fait fi que dans sa deuxième déclaration, concernant l’edification d’un Etat palstinien a été rejetée par la Knesset israélienne il y a environ deux mois. Et Quant à la « fin immédiatement de la guerre », celle-ci ne peut être à l’ordre du jour, à Washington et dans le programme de la candidate , avec la poursuite de l’assistance militaire américaine et l’approvisionnement en armes par les Etats Unis à l’occupant israëlien dans sa guerre contre un peuple colonisé. Et côté, l’ex-président américain, Trump, lequel a promu les Accords d’Abraham, avant de quitter la Maison Blanche, lors de sa campagne électorale en cours a déclaré que la géographie de l’entité sioniste « doit s’élargir », s’est contenté seulement de lancer, que si « Harris venait à être élue Israël disparaîtra d’ici deux ans » sans plus.
K. B.
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