Le président Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé de nouvelles mesures pour combattre la sécheresse dans l’Amazonie brésilienne, dans un contexte marqué par une vague d’incendies au Brésil.
Accompagné de plusieurs de ses ministres, le président a rencontré des représentants de localités de l’Etat d’Amazonas (nord). Les températures élevées ont asséché les rivières qui servent à la navigation, à l’alimentation et à l’approvisionnement en eau des habitants des villages isolés. Le gouvernement brésilien a annoncé des travaux de dragage sur le fleuve Amazone et d’autres cours d’eau, et la fourniture de purificateurs d’eau. A Manaus, capitale de l’Etat, Lula a annoncé la création d’une « autorité climatique » chargée de la gestion des « risques climatiques extrêmes », une promesse de campagne avant son troisième mandat (2023-2026).Plusieurs incendies se propagent et dégagent des nuages de fumées qui, transportées par les vents, s’étendent jusqu’aux pays voisins et rendent vicié l’air ambiant. Sao Paulo, la plus grande ville d’Amérique latine située dans le sud-est du pays, est arrivée en tête du classement des métropoles les plus polluées du monde pour la deuxième journée consécutive, selon la société suisse IQAir, spécialisée dans la surveillance de la qualité de l’air.Avec plus de 5.000 foyers actifs mardi, le Brésil comptabilise à lui seul 76% des incendies en cours dans toute l’Amérique du Sud, selon les données de l’Institut national de recherche spatiale (INPE). Depuis le début de l’année, quelque 6,7 millions d’hectares ont brûlé en Amazonie brésilienne, soit 1,6% de la plus grande forêt tropicale du monde, selon les chiffres officiels.
R. I.