On va encore irriter les jaloux. Tant pis, ce sont les faits. L’Algérie regorge de richesses naturelles. Notre ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, qui répondait à une question d’un député à l’Assemblée nationale, a annoncé que « 93 nouveaux sites ont été identifiés dans le cadre de l’exploration artisanale de l’or, répartis sur les wilayas de Tamanrasset, In Guezzam et Tindouf ». D’autres « explorations de nouveaux indices aurifères dans les wilayas de Tamanrasset, Djanet, Tindouf, Adrar, In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar se poursuivent ». Il a aussi annoncé que des « explorations de pierres semi-précieuses telles que Béryl, Topaze, Corindon, Piézo Quartz et Grenat dans les régions du Hoggar à Tamanrasset, Djanet, In Guezam et Bordj Badji Mokhtar » sont en cours. Mais restons dans les gisements d’or. Les nouveaux sites découverts seront attribués aux jeunes algériens. L’objectif prévu dans la nouvelle stratégie adoptée par l’État algérien consiste dans « l’octroi de permis d’exploitation artisanale de l’or et l’organisation de formations en la matière au profit des micro-entreprises ». Tout en éliminant « l’exploitation illégale de cette richesse minière ». C’est le rôle de la police des mines mise en place à cet effet. Ces 93 nouveaux gisements viennent s’ajouter aux « 222 permis d’exploitation artisanale » attribués à nos jeunes depuis 2021. Ils ont également permis la création de 1500 postes d’emplois. Commentant cette exploitation artisanale de l’or, Arkab a souligné qu’elle fait partie des « priorités du secteur, en raison de son rôle important dans le développement durable dans les wilayas du Sud, sa contribution au développement économique et la création d’emploi, notamment en faveur des jeunes ». L’Algérie peut se permettre d’être généreuse avec ses enfants, vu qu’elle détient la première place en Afrique avec ses 174 tonnes de réserves d’or. Dans le monde arabe, elle est en troisième position après l’Arabie saoudite et le Liban. Au plan mondial l’Algérie est 26ème, juste après la Belgique. Dans ce classement on apprend que la France est 4ème avec 2437 tonnes d’or alors qu’elle ne dispose d’aucun gisement sur son territoire depuis la fermeture de la mine de Salsigne en 2004 et dont il a été extrait, en tout et pour tout, 120 tonnes d’or depuis son ouverture en 1892. Une richesse tirée de ses anciennes colonies. Autre point significatif, Nicolas Sarkozy a vendu près de 600 tonnes de ce stock d’or. La Cour des Comptes l’avait épinglé car le déficit français n’a cessé d’augmenter. Une affaire franco-française. Quant à notre sous-sol qui est un véritable trésor en pierres précieuses, en pétrole et en gaz, nos exportations hors hydrocarbures, notre Centre de développement des technologies avancées (CDTA) et sa production de puces, etc., on comprend mieux pourquoi l’objectif du président Tebboune d’atteindre un PIB de 400 milliards de dollars en 2027, est réaliste. Comme on comprend mieux les convulsions de nos ennemis !
Zouhir Mebarki