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DCP de Aïn Témouchent : 68 brigades mobilisées

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Plusieurs secteurs d’activités économiques ont décidé de maintenir le cap de vigilance durant la saison estivale et le mois du ramadhan, une nécessité dictée par la particularité de cette période, d’une part, et marquée par une grande affluence des estivants, un nombre estimé à 13 millions, par Abdelkader Tayane, le wali d’Aïn Témouchent par intérim, lors du lancement de l’opération des «éboueurs de la mer» à partir de Terga, le mois passé. Ainsi on apprend que les états-majors desdits secteurs ont pris le soin de différer les congés annuels des agents et responsables requis pour les missions qui leur sont dévolues en cette saison estivale. Dans l’édition du samedi 13 juin 2015 on avait abordé les mesures prises par l’Algérienne des Eaux (ADE). Dans la présente, c’est plutôt le secteur du commerce qui est notre destination, il fait parti des départements cibles et il en constitue l’un des principaux eu égard à la place qu’il occupe sur l’échiquier des préoccupations des pouvoirs publics et des responsables centraux de tutelle, d’un côté, et le rôle que doivent jouer ses brigades de contrôle ces jours-ci, vis-à-vis des consommateurs qui, souvent, oublient de s’entourer des précautions les mieux conseillées sur le plan de la prévention et de la santé publique. Selon la cellule de communication de la wilaya d’Aïn-Témouchent, la campagne de sensibilisations, menée par la direction du commerce et portant sur la lutte contre les dangers d’intoxication et la protection du consommateur, est d’une portée évidente en matière de santé publique, d’une part, et dans le domaine de la transparence et le respect la pratique commerciale, d’autre part. Ainsi, il est dit « que le département concerné a mobilisé 68 brigades, dont 38 sont consacrées au contrôle de l’activité sur le plan de la réglementation et 30 autres ciblant le contrôle de la qualité et la lutte contre la fraude. Il y a un détail que l’on veut mettre en exergue. Que comprend-on par brigade ? Est-ce cela signifie un groupe de plusieurs commis doté des moyens matériels nécessaires dont le transport pour qu’il puisse accomplir sa mission en bonne et due forme ? Ou bien il s’agit d’un noyau de deux ou trois agents que l’on a l’habitude de voir passer chez les commerçants en règle et uniquement ceux-là et pas les commerçants illicites exerçant au vu et au su de tout le monde sans qu’ils soient inquiétés du tout ? Au sens large du mot, et c’est comme ça que le lecteur l’acquiesce, on doit comprendre une équipe dotée de moyens conséquents et de véhicules pour effectuer le contrôle dans l’espace et dans le temps préalablement connu. Il y a une semaine environ, on a compris que la direction du commerce va se pencher sur la question des vendeurs illicites, à commencer par ceux qui squattent les trottoirs, les placettes et les accotements des rues. On a su également que ce travail sera effectué dans le cadre d’une commission mixte renfermant des membres relevant de plusieurs secteurs, à l’instar du commerce, de la santé, du tourisme, de l’agriculture, de la pêche, des bureaux d’hygiènes communaux, de la police de l’urbanisme et de l’environnement et des élus locaux. Il semblerait qu’un premier pas soit déjà franchi. Les internautes et des abonnés de la téléphonie mobile ont reçu ces jours-ci des e-mails et des SMS mettant en garde les consommateurs contre les produits et denrées de large consommation exposés au soleil. On aurait aimé savoir ce qui a été dégagé localement comme propositions à retenir dans le cadre de l’offre proposée par le ministère du Commerce et qui vise à ouvrir des marchés à travers les wilayas à l’endroit de vendeurs et d’agriculteurs désirant procéder à la vente de leurs produits pendant le Ramadhan. Dans ce cas d’espèce il est aussi question de contrôle et de suivi. La chose n’est pas aussi claire que ça et cela nécessite des éclaircissements pour éviter toute incompréhensions dans l’application des directives. Réduire le danger nutritionnel est le train de mesures que visent un ensemble de précautions à prendre, selon la philosophie du département du commerce. Il est question d’une feuille de route obéissant à quatre critères qui sont : (1) le contrôle de la conformité avec la réglementation des produits de large consommation à mettre à la portée des consommateurs sur les plans de l’hygiène et de la santé publique (02), le respect de l’hygiène au niveau des secteurs de services ( établissements d’hébergement, de restauration, cafés, crèmeries, gâteaux…) (03), le respect de la sécurité des produits et (04), le contrôle de la conformité des produits autres que ceux alimentaires et nutritionnels. Il faut comprendre qu’il existe aussi des attributions et des prérogatives communes pour plusieurs secteurs et pour lesquelles une attention particulière est à signaler et prendre en compte pour que la responsabilité collective ne se dilue pas d’un organe de contrôle à un autre.
Boualem Belhadri

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