Dorénavant, les douaniers et leurs ayants droit, ainsi que les retraités de ce corps pourront voyager à bord des avions de Tassili Airlines, en bénéficiant de réduction de 50% pour les dessertes à l’échelle nationale (Nord-Sud) et de 60% à destination de l’étranger, exclusivement vers la France (Paris, Lyon, Strasbourg, Marseille…).
C’est ce qui ressort de la convention de transport signée, hier, au siège de la direction des Douanes algériennes, entre le directeur général des Douanes, Kadour Bentahar, et le président-directeur général de Tassili Airlines, Belkacem Harchaoui. La nouveauté réside dans le fait que, désormais, la liste des douaniers, comme indiqué, a été élargie à leurs épouses et enfants qui peuvent, autant que les admis dans le corps, bénéficier des deux réductions précitées. Les vols concernent aussi bien le national que l’international. Mais aussi les déplacements à caractère professionnel, dictés par les aléas du métier, et durant lesquels le douanier doit être muni d’un ordre de mission, que ceux d’ordre privé, destinés aux loisirs et détente. L’autre avantage à en tirer à l’issue de cette convention sera au profit de la compagnie aérienne de Sonatrach. Il s’agit de sa certification en opérateur économique agréé (OEA). Les conditions sont les suivantes : l’opérateur doit être épargné d’antécédents graves durant les trois dernières années, et qu’il doit être établi en Algérie et exerçant des activités d’importation ou d’exportation, et intervenant dans les domaines de la production de biens ou de services. L’intéressé ne doit pas être en situation de faillite, de liquidation, de cessation d’activité, de règlement judiciaire ou de concordat. Il doit, en outre, justifier d’une solvabilité financière durant les trois dernières années, et qu’il ait effectué, durant la même période, des opérations de commerce extérieur d’une manière régulière, au moins 10 opérations d’importation et/ou d’exportation annuellement. Le P-DG de Tassili Airlines a, en outre, déclaré que la flotte de celle-ci sera renforcée par quatre avions. Pour sa part, le DGD, Kaddour Bentahar, a souligné que cette convention s’inscrit dans le cadre du Plan stratégique 2016-2019, visant la mise en place du Système de modernisation des Douanes. Une meilleure visibilité des produits hors-hydrocarbures, notamment dans le volet visant la promotion de l’exportation, et, partant, d’assurer un contrôle plus rigoureux, à la faveur de l’éclatement tarifaire, des statistiques liées aux données de l’investissement, est l’un des principaux objectifs ciblés. D’autre part, la lutte contre la contrebande demeurera le cheval de bataille des services douaniers, à travers une adaptation de leur champ d’intervention sur les plans, légal et logistique, aux mutations mondiales. La ressource humaine, socle sur lequel s’édifie toute action, sera concernée par des programmes de professionnalisation et de formation, principalement axés sur l’impératif de s’imprégner des technologies de l’information et de la communication (TICs). Un contrôle plus intelligent et une mise à niveau, dans un esprit concurrentiel, sont l’une des finalités devant déboucher sur la concrétisation du Plan stratégique. Le volet préventif n’est pas en reste : un renforcement des prérogatives de l’Inspection générale des Douanes, entité évoluant dans un cadre où les facteurs d’éthique et de déontologie devront être de mise, est aussi à l’ordre du jour. Une plateforme des dangers sera établie parallèlement. Assurer le meilleur traitement aux passagers s’inscrit notamment dans l’amélioration de l’accueil des passagers, principalement au niveau des aéroports, où l’on enregistre un afflux important de voyageurs (1 200 en moyenne). Bentahar prévoit un temps moyen de traitement de 1h15.
Zaid Zoheir
