Un scanner simulateur destiné au traitement des malades atteints du cancer par radiothérapie, sera « bientôt » installé au centre hôpital-universitaire (CHU) Dr. Benbadis de Constantine, a indiqué lundi à l’APS le directeur de cet établissement de santé, H’cène Brania.
Cet appareil de dernière génération, jugé indispensable pour certains cas qui nécessitent le recours à la radiothérapie, sera installé au nouveau service relevant du Centre anti-cancer (CAC) qui sera mis en exploitation, au plus tard au début du mois de mars prochain, a déclaré le même responsable.
D’une capacité de 64 lits, le même service, a révélé la même source, sera doté également d’un accélérateur linéaire de particules en radiothérapie, de dernière génération, servant pour un traitement précis et efficace de divers cas de cancer, ajoutant que des procédures sont en cours pour l’acquisition d’un second appareil similaire, dans le but d’améliorer la prise en charge des malades et de réduire les délais d’attente.
L’installation de ces nouveaux équipements médicaux s’inscrit dans le cadre des directives et des orientations des autorités supérieures du pays visant la promotion des conditions de prise en charge des cancéreux, a encore souligné, M. Brania.
Afin de répondre aux besoins en la matière des patients atteints du cancer, le nombre de lits d’hospitalisation de l’ancien CAC, sera renforcé également passant de 30 à 60 lits, a ajouté le directeur du CHU, notant que 976 malades ont suivi en 2023 des soins en radiothérapie, au niveau du centre anti-cancer du CHU Benbadis qui reçoit des malades de Constantine et d’autres wilayas de l’Est et du Sud du pays. Par ailleurs, une vaste campagne de sensibilisation sur les méthodes de prévention et les dangers du cancer de la prostate qui se situe au 1er rang des cancers chez les hommes, se poursuit à l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) en urologie-néphrologie et transplantation rénale de la cité Daksi Abdesselam, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le cancer (4 février de chaque année), a-t-on appris de la direction de la santé et de la population (DSP).
Des actions de dépistage précoce contre différents cancers ont été organisées aussi à travers d’autres structures de santé ainsi qu’en faveur des habitants de zones d’ombre, et ce au titre du programme tracé par les services locaux du secteur de la santé, a-t-on conclu.
