Le premier groupe de pèlerins algériens a quitté, dans les premières heures du jeudi matin, l’aéroport international Mohamed Boudiaf de Constantine en direction des Lieux saints pour accomplir les rites du Hadj pour la saison 2022/1443.
Deux cent cinquante et un (251) passagers (hommes et femmes) de la région Est du pays ont pris ce premier vol d’Air Algérie à destination de l’Arabie saoudite pour effectuer le cinquième pilier de l’Islam, selon les informations recueillies auprès des responsables des Douanes algériennes. Selon la même source, 18 vols sont au programme de cette saison « Hadj 2022 » du 16 juin au 2 juillet à partir de l’aéroport international Mohamed Boudiaf et devront assurer le transport de plus de 5.000 hadjis selon un planning de voyage arrêté de concert avec les différentes parties concernées.
Le premier vol des pèlerins à destination des Lieux saints depuis l’aéroport de Constantine compte parmi ses passagers 13 membres de la mission locale (encadreurs et de guides religieux) qui veilleront à l’accompagnement des hadjis le long de la période d’accomplissement de ce rite, a fait savoir le directeur de wilaya des Affaires religieuses et des Wakfs Belkheir Boudraa. Étaient présents pour saluer ce premier groupe de hadjis les autorités civiles et militaires et des représentants du Croissant-Rouge algérien et des Scouts musulmans algériens (SMA) entre autres.
La salle Ahmed Bey, située à proximité immédiate de l’aéroport international Mohamed Boudiaf a été réservée aux pèlerins pour permettre un meilleur accueil des hadjis et une meilleure prise en charge s’agissant de l’accomplissement des procédures du voyage et ce dans le cadre des mesures sanitaires recommandées. L’occasion a été mise à profit par les autorités locales pour appeler les hadjis au cours de discussions improvisées à s’armer de valeurs et de patience tout au long de leur pèlerinage.
De leur part les hadjis ont exprimé leur joie et satisfaction d’aller visiter les Lieux saints, un « moment pas comme les autres », ont-ils estimé car intervenant après une interruption de deux années due aux mesures préventives imposées par la propagation de la pandémie de covid-19.
