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CONSOLIDATION DE L’AXE MAROCO-ISRAËLIEN : Mohamed VI offre un iftar à l’ami intime de Netanyahu, Jared Kushner

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Est-ce pour services rendus ? Ainsi Le Roi Mohammed VI, a offert mardi, soir en sa résidence royale à Salé, un iftar en l’honneur de Jared Kushner, conseiller principal et gendre du président Donald Trump. Kushner , ami intime du premier ministre sioniste, Netanyahou effectue une visite au Maroc qui porte, officiellement, sur le « « renforcement du partenariat stratégique entre le Maroc et les états-Unis » .
Les entretiens entre Mohamed VI et son invité ont également porté sur « les évolutions et développements que connaît la région de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient», ajoute- on de même source. En réalité la visite de Kushner vise à consolider le nouvel axe Maroc-Israël et amarrer Rabat a son prétendu plan de paix pour mieux spolier les palestiniens de leurs territoires et leurs droits et acter la spoliation de Jérusalem. Jared Kushner s’est aussi impliqué dans la défense des intérêts marocains au détriment des droits du peuple sahraoui, aux côtés du lobby sioniste aux Etats-Unis Un lobbying qui a poussé au départ du représentant spécial du SG de l’ONU, Horst Köhler.
Kushner est aussi à la recherche d’un soutien marocain pour son plan de paix rejeté par la communauté internationale. Il se rendra ensuite à Montreux, en Suisse, où il participera à la conférence annuelle du groupe de Bilderberg, qui regroupe les principaux décideurs de la mondialisation. Le plan de paix américain, sensé pousser au règlement du conflit israélo-palestinien a ravivé la compétition entre l’Arabie saoudite, le Maroc, et la Turquie sur le contrôle des Lieux Saints de l’Islam à El Qods occupée, assuré actuellement par la Jordanie. Les spéculations vont bon train sur la possibilité de transférer le contrôle de la Mosquée El Aqsa, troisième lieu saint de l’Islam, à un autre pays, alors que la Maison Blanche s’apprête à dévoiler la partie économique de son plan lors d’une conférence prévue les 25 et 26 juin à Bahreïn.
La plus grande crainte de la Jordanie aujourd’hui est de voir le nouveau plan mettre fin à son contrôle historique des Lieux Saints au profit d’autres pays comme l’Arabie saoudite, le Maroc ou la Turquie. Les craintes du royaume hachémite se sont accentuées dernièrement voyant, dans le plan américain, une conspiration en dépit des assurances de l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Jason Greenblatt. Rabat, Ankara et Ryadh ne cachent pas leurs ambitions à ce sujet en cherchant à jouer un rôle dans un éventuel accord qui devrait redéfinir le statut de la ville sainte. En attendant, les détails du plan de paix américain, qui seront révélés en juin, la Maison Blanche veut aborder les aspects économiques de l’accord lors de la Conférence de Bahreïn. L’administration américaine veut tirer profit de la situation économique désastreuse dans les territoires palestiniens pour imposer son plan biaisé au profit d’Israël et mène, à cet effet, d’intenses négociations avec les états arabes du Golfe pour les inciter à le financer. Samedi, le plus haut négociateur de l’Autorité palestinienne, Saeb Eraïkat, a appelé « tous les pays » à ne pas participer à la conférence de Manama, affirmant que cette réunion  » «échouera certainement sans la participation palestinienne ». Saeb Eraïkat a qualifié l’administration Trump de « pierre angulaire de l’idéologie israélienne d’extrême droite » accusant les États-Unis de « semer la peur dans la région ».
M. Bendib

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