Selon certaines sources, la Fédération internationale de Football Association (FIFA) a saisi la Confédération Africaine de Football (CAF) au sujet de la requête déposée par la Fédération Algérienne de Football (FAF), contre son homologue tunisienne pour discrimination.
Objet de la discorde entre les deux Fédérations de la zone nord, la décision unilatérale de la Fédération Tunisienne de Football (FTF) de considérer les joueurs algériens comme des nationaux et donc non soumis à la règle de la limitation des joueurs étrangers sur la feuille de match.
La FAF dans sa correspondance souhaitait voir cette mesure élargie à l’ensemble des pays du continent sans discrimination aucune (ni de zone ni de nationalité), ou alors son abrogation.
Dans les cercles proches de la Confédération Africaine de Football, l’on laisse entendre que cette cette dernière a été destinataire d’une correspondance de la FIFA qui souhaite voir l’instance d’Ahmad Ahmad régler cette situation, puisque les deux associations y sont membres et qu’il lui appartient de veiller aux bonnes relations entre ses 54 associations et les membres de la même zone. Selon la même source, la FIFA se dit prête à apporter sa contribution même si elle rappelle qu’il n’existe aucun texte ni au niveau de la CAF ni de l’UNAF qui autorise la FTF à considérer les joueurs algériens comme des Tunisiens.
Pour rappel, la FAF a réagi à la manière de faire de son homologue tunisienne, estimant qu’elle se contredit avec les règles fondamentales de l’instance dirigeante du football mondial. Après avoir bien observé et constaté le phénomène, la FAF, avec l’appui de quelques clubs professionnels algériens, est passée à l’attaque, en se basant, notamment sur l’article 4 des dispositions générales des statuts de la FIFA sur la discrimination.
Pis encore, la Fédération tunisienne n’a pris l’avis d’aucune autre association de la même zone pour mettre en place ce dispositif qui profite à ses clubs, non seulement en affaiblissant le championnat algérien qui voit partir ses meilleurs éléments, mais également économiquement puisque ces mêmes joueurs sont revendus ailleurs avec une meilleure plus-value, à l’image d’un Belaïli ou Bounedjah auparavant.
Hakim S.