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CONCOURS DE RECRUTEMENT DES ENSEIGNANTS Les fraudeurs risquent la prison

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L’épreuve écrite du concours de recrutement de 28 000 enseignants ne s’est pas déroulée samedi 30 avril dans la totale transparence. Désolant et malheureusement véridique, certains candidats étaient prêts à tout pour exercer ce noble métier même en ayant recours à la triche. À quelques minutes seulement du commencement du concours samedi dernier que les sujets d’examens étaient déjà partagés sur les réseaux sociaux. En effet, des candidats ont eu recours aux moyens technologiques pour solliciter l’aide des internautes. Cette pratique qui est devenue tendance chez des examinés du baccalauréat a malheureusement contaminé même ceux qui sont sensés donner l’exemple aux futures générations. La ministre du secteur, Nouria Benghebrit a de son côté bien confirmé que des tentatives de fraude ont été enregistrées après la distribution des sujets des épreuves. Certains candidats ont utilisé des moyens de nouvelles technologies pour envoyer le sujet via Internet et tenter d’avoir la réponse, avait-elle expliqué dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience qu’elle a accordée au rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à la santé. La ministre a averti que toute personne confondue de perturbation du concours soit en envoyant les sujets soit en tentant d’obtenir des réponses sera soumise à enquête, comme cela a été le cas pour le baccalauréat. Affirmant qu’elle ne tolèrera aucune tentative visant la crédibilité de ce concours national, elle a précisé que la loi sera appliquée de part les sanctions les plus sévères allant jusqu’à l’emprisonnement. Benghebrit a ajouté en outre qu’elle ne permettra nullement que soit déstabilisée la confiance des candidats intègres qui ont pris part au concours en toute crédibilité et avec la volonté de réussir, affirmant que leurs chances de réussite seront protégées. Par ailleurs, à l’exception de ces tentatives de fraude par le biais des moyens de nouvelles technologies, Nouria Benghebrit, a affirmé que le concours de recrutement de plus de 28.000 enseignants s’est déroulé dans de bonnes conditions à travers tout le territoire national. La responsable a ajouté à ce propos qu’aucun retard n’avait été toléré, précisant que les épreuves avaient commencé à huit heures du matin et se sont terminées à 19h. Il convient de rappeler que l’examen écrit du concours de recrutement de plus 28.000 enseignants dans les trois paliers (primaire, moyen et secondaire) de l’education nationale avait eu lieu samedi avec la participation de prés d’un million de candidats. Le nombre des candidats diplômés universitaires s’élève à 971.964 candidats, dont 35.000 enseignants contractuels, selon le ministère de l’éducation nationale, qui avait indiqué que les candidats sont repartis sur 1974 centres d’examens. Selon la tutelle « toutes les conditions » matérielles et humaines, ont été réunies pour la réussite de ce concours. Par ailleurs, les partenaires sociaux (syndicats et association de parents d’élèves), ont été associés comme observateurs afin de mieux garantir la transparence et l’égalité des chances. Les postes budgétaires ouverts selon les paliers sont repartis comme suit: 1 7595 postes pour le cycle primaire, 7 497 postes pour le cycle moyen et 2 983 postes pour le secondaire. Le concours a été ouvert cette année à 28 nouvelles spécialités dont les sciences politiques, sciences de la communication et droit, en plus des filières scientifiques et certaines filières en biologie et l’informatique. La ministre de l’éducation Nouria Benghebrit avait affirmé que son département veillera à assurer la transparence et l’équité de ce concours, dont l’organisation a été confiée à l’Office national des examens et concours (ONEC), ajoutant qu’il a été décidé d’appliquer, à cet effet, le même dispositif que celui du baccalauréat. Les résultats de l’examen écrit seront connus le 12 mai prochain pour permettre aux candidats retenus de passer le test oral les 8 et 9 juin, alors que les résultats définitifs seront rendus publics le 30 juin. Les candidats admis suivront au mois de juillet prochain une formation, soit avant la prochaine rentrée scolaire (2016-2017) en plus de l’ouverture d’un portail de formation à distance.

Ania Nait Chalal

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