La 44e session du comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) s’est clôturée à Fuzhou, capitale de la province chinoise du Fujian (est), avec un total de 34 nouveaux sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial, ont rapporté des médias.
Les inscriptions de la session actuelle, qui comptent 29 sites culturels et cinq sites naturels, portent le nombre total de sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco à 1.154.
Le comité a examiné plus de 200 rapports sur l’état de conservation des biens du patrimoine mondial et a reconnu trois biens, à savoir la Grande Muraille de Chine, le parc national de Taï et le parc national de la Comoé, tous deux en Côte d’Ivoire, comme exemples de conservation et de gestion, a déclaré Tian Xuejun, président de la 44e session du comité du patrimoine mondial.
Le comité a, cependant, décidé de retirer le port marchand de Liverpool du Royaume-Uni de la liste du patrimoine mondial, enregistrant ainsi, le premier site du patrimoine mondial supprimé ces dix dernières années.
La Déclaration de Fuzhou a été adoptée au cours de la session, qui a pris fin samedi, réitérant le principe de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, et appelant à renforcer l’aide aux pays en voie de développement, les pays africains et les petits pays insulaires notamment. A travers l’élaboration d’une stratégie mondiale, l’Unesco a accordé « la priorité à l’Afrique » qui a vu deux de ses biens inscrits sur la liste du Comité du patrimoine mondial, lors de sa 44e session, explique M. Tian. Le comité a également pleinement reconnu les réalisations et les progrès réalisés par le parc national de la Salonga en République démocratique du Congo dans l’élimination des menaces de guerre et de braconnage illégal, et a accepté à l’unanimité de le retirer de la liste du patrimoine mondial en danger.
Le président de la 44e session du comité du patrimoine mondial a souligné les progrès « significatifs » dans la réforme des procédures de candidature des biens, expliquant qu’à partir de septembre 2023, « une pré-évaluation sera nécessaire pour faciliter la communication entre le comité et les organes consultatifs à un stade précoce de la nomination ».