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COLLECTIF DE LA SOCIÉTÉ CIVILE POUR LA TRANSITION : La présidentielle en ce climat «est une nouvelle insulte»

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Le collectif des organisations, associations et ligues du collectif de la société civile pour la transition démocratique et pacifique a énoncé des tentatives d’un «passage en force» aux élections présidentielles, en signe de position de refus de l’agenda du pouvoir.
Dans une déclaration, le collectif considère que l’évocation d’un agenda des élections présidentielles dans ce climat de répression contre la pratique politique est une « nouvelle insulte pour les millions d’Algériens qui ont exprimés pacifiquement depuis le 22 février dernier leur aspiration à vivre libres et dignes ». Face à cet état de fait, le collectif a promis d’intensifier les contacts avec les acteurs politiques afin de réaliser les objectifs du mouvement populaire, par le dialogue. Indiquant que « la tenue d’une conférence nationale unitaire de l’ensemble des acteurs d’un changement en Algérie demeure un objectif constructif à notre portée ».
Néanmoins, le collectif a rappelé, dans son communiqué, la position du mouvement populaire qui vient, à l’occasion de la mobilisation de vendredi dernier, de rejeter «l’agenda électoral dicté par l’Armée et exécuté par un personnel politique illégitime».
«La mobilisation des Algériens est exemplaire contre une élection présidentielle dans le cadre du même système. Elle maintient que le changement doit être global et passer par une phase de transition, non pas conduite par le pouvoir de fait comme c’est le cas, mais dirigée par les instances que se sera donné un vrai dialogue national inclusif et souverain», se positionne cette organisation.
Selon ce collectif, le pouvoir a opté, comme pour répondre aux revendications légitimes des Algériens, pour «le recours à la répression pour le faire accepter».
«Cette réponse est vouée à l’échec. Les Algériens le démontrent pacifiquement depuis des mois et continueront à le faire. Le collectif s’associe au mouvement à travers le pays pour dénoncer avec force les arrestations de citoyens, manifestants, militants associatifs et politiques de tout bord», explique ce collectif qui soutient une voie de sortie de crise mise sur une transition. Enfin, réagissant aux dernières arrestations, parmi les manifestants qui marchent le vendredi, et notamment les «porteurs de drapeaux, celle en particulier de Karim Tabbou, leader populaire et chef de parti politique», le collectif dit être indigné.
S. O.

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