Accueil RÉGIONS Chlef : le plan anti-incendie activé

Chlef : le plan anti-incendie activé

0

Dans le but de préserver le patrimoine forestier de la wilaya de Chlef, la Conservation des forêts a activé le plan anti-incendie pour cette année 2015, avec l’installation des comités opérationnels de wilaya, de daïra et de commune. Il faut dire que l’appréhension des feux et incendies de forêt revient à chaque saison estivale et période de grandes chaleurs. Ainsi, les directions des travaux publics, des services agricoles, de la Sonelgaz, ainsi que les APC , ont été invitées, chacun dans son domaine, à effectuer régulièrement des actions de prévention telles que le désherbage des exploitations agricoles limitrophes aux forêts, l’entretien des accotements des routes et le nettoiement des tranchées pare-feu.

À titre de rappel, les terres forestières de la wilaya de Chlef représentent une superficie boisée de 65.026 hectares, soit une couverture de 13% de la surface totale. La quasi-totalité des terrains boisés sont situés sur deux massifs parallèles qui sont les monts du Dahra au nord et les piémonts de l’Ouarsenis au sud, entre lesquels est insérée la plaine du moyen Cheliff. Ces massifs forestiers sont essentiellement composés d’espèces résineuses avec une grande sensibilité aux feux et aux attaques de la chenille processionnaire. En ce qui concerne les feux de forêt, il faut savoir que l’année 2000 demeure la plus meurtrière des vingt dernières années pour le patrimoine forestier de la wilaya de Chlef où l’on a enregistré 119 foyers détruisant 719 hectares de forêts généralement constitués de pin d’Alep. Par contre, l’année 2002 a été la moins touchée par les incendies avec uniquement six hectares de forêts détruits par les incendies, dont les origines sont variées allant de l’acte criminel aux gestes involontaires de campeurs ou de randonneurs. Par ailleurs, en matière d’intervention, la Conservation des forêts de Chlef dispose de 12 brigades mobiles d’un effectif de 433 ouvriers, en plus de 14 postes de vigie situés dans les endroits stratégiques culminants des massifs forestiers de la wilaya. Quant à ceux de la Protection civile, 15 unités d’intervention ayant chacune un champ d’action bien déterminé sont mobilisées pour intervenir à tout moment. S’agissant des moyens mis en place, la Conservation des forêts de Chlef fait état de la mobilisation de 7 bulldozers, 11 niveleuses, 21 tracteurs, 17 engins de type Poclain ,41 véhicules légers, 27 ambulances, 32 camions de transport et 32 camions-citernes.
Cependant, consciente du rôle capital que joue l’homme dans la préservation de ce patrimoine forestier; la conservation des forets a décidé de mener une campagne de sensibilisation et d’information touchant les riverains des forets et surtout les estivants amoureux de la montagne.
À signaler que la Radio locale sera mise à contribution à cette opération qui diffusera des spots à l’intention des estivants ;. Il faut dire qu’un mégot de cigarette mal éteint peut déclencher un feu aux conséquences dramatiques.
D’où l’intérêt pour l’ensemble des citoyens de mieux préserver ces espaces écologiques qui permettent aux familles de savourer des moments de pur plaisir et loisir, particulièrement lors des grandes chaleurs.

Ralentisseurs ou obstacles
Les automobilistes empruntant la RN 19 reliant Chlef-Ténès découvrent régulièrement que des ralentisseurs ou plutôt des monticules de bitume ont été posés sur ce tronçon de route d’une distance de 54 km, très fréquenté surtout à l’approche de la saison estivale et dont certains sont érigés quelques fois à proximité même des barrages fixes des services de sécurité. Ces opérations seraient motivées par le désir des pouvoirs publics de réduire le nombre d’accidents sur cette portion de la route où il existe quatre centres urbains à savoir Chettia, Cinq Palmiers, Bouzghaïa et Sidi-Akkacha. On a dénombré exactement 42 ralentisseurs entre Chlef et Ténès, installés dans ou à proximité de ces agglomérations. À ce sujet, il est important de signaler que dès qu’un accident mortel se produit à proximité d’un ilot d’habitations, les travaux publics réagissent sous la pression des riverains et s’empressent d’installer deux, voire trois, ralentisseurs sur une distance d’à peine un kilomètre. Mais ce qui gêne le plus les utilisateurs de ce tronçon routier c’est la manière dont sont conçus  »ces obstacles ». Selon beaucoup d’automobilistes, ces ralentisseurs ne sont pas conformes aux normes internationales et ne respectent pas les caractéristiques géométriques et les modalités de réalisation. À ce sujet, il faut savoir que les normes sont contenues dans le décret N° 94-447du 27 Mai 1994 qui rend obligatoire la conformité des ralentisseurs à la norme NFP 98-300 du 16 mai 1994 .
De toute évidence, ces ralentisseurs ressemblent davantage à des monticules de gravas déposés sur toute la largeur de la chaussée qu’à des ralentisseurs d’autant plus que ces «obstacles» ne sont même pas signalés par des panneaux, comme l’exige la réglementation. Il faut savoir que le profil en long du ralentisseur appelé communément «dos-d’âne» doit être de forme circulaire avec les dimensions suivantes: hauteur, 10 cm + 1cm de tolérance de construction et longueur 4 m + 0.20 cm. À signaler enfin que la mise en place de dos-d’âne ne répondant pas à ces critères peut constituer un danger, en sus de la gêne occasionné aussi bien pour les conducteurs que les passagers.
Bencherki Otsmane

Article précédentFace à la progression de l’Etat islamique : quelle stratégie pour la coalition ?
Article suivantRecrutement d’intersaison : le MC Alger et le CR Belouizdad ouvrent le bal

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.