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CHAMBRE D’ACCUSATION PRÈS LA COUR D’ALGER : Le réexamen du dossier d’Ali Ghediri reporté au 7 février

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Le réexamen du dossier de l’ex-candidat à l’élection présidentielle avortée d’avril 2019, le général à la retraite Ali Ghediri, a été reporté au 7 février sur décision du président de l’audience de la chambre d’accusation près la cour d’Alger, selon le collectif de défense de l’accusé.

Accusé d’avoir « livré des informations à des États étrangers » dans l’intention de « porter atteinte à l’économie nationale (intelligence avec l’étranger) », et de participer en temps de paix à une entreprise de « démoralisation de l’armée » ayant pour objectif de « nuire à la défense nationale », le général à la retraite est mis sous les verrous à la prison d’El-Harrach depuis le 13 juin 2019. Il a toujours nié les faits retenus contre lui, estimant qu’il est tout simplement « victime d’une machination politique sous couvert juridique » pour lui faire payer sa candidature à la présidentielle avortée de 2019 et son projet de renouveau qu’il comptait alors défendre lors de cette élection qui n’a finalement pas eu lieu, en raison de la pression populaire. Après un appel auprès de la chambre d’accusation près la cour d’Alger contre les décisions du juge d’instruction, cette instance a annulé, le 10 juin 2020, la première accusation, tout en maintenant la deuxième.
Le 16 décembre, la Cour suprême a cassé l’arrêt du 10 juin 2020 et renvoyé l’affaire devant la chambre d’accusation autrement composée après un pourvoi en cassation introduit par ses avocats. Autrement dit, la Cour suprême a estimé que l’accusation contre Ghediri est infondée, d’où son annulation. Cette décision a donné beaucoup d’espoir au prévenu comme à ses avocats qui espéraient obtenir un non-lieu.
Admis à la retraite en 2015, Ali Ghediri était directeur central des personnels au sein du ministère de la Défense nationale. Après avoir publié plusieurs écrits dans la presse, il avait annoncé officiellement sa candidature à l’élection présidentielle en décembre 2018 et avait sollicité l’avocat Mokrane Aït Larbi pour diriger sa campagne.
Ce dernier avait claqué la porte bien avant l’annulation officielle du scrutin prévu.
B. O.

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