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CÉLÉBRATION DE LA NATIONALISATION DES HYDROCARBURES ET DE LA CRÉATION DE L’UGTA : Fierté d’une épopée algérienne

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Comme c’était le cas l’année dernière, la double commémoration de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (24 février 1956), et de la nationalisation des hydrocarbures (24 février 1971), sera l’occasion de s’inspirer une énième fois du nationalisme des générations de travailleurs et de syndicalistes qui se sont sacrifiés pour la défense des intérêts du pays, dans toutes les étapes difficiles et les épreuves qu’il a traversées et surmontées.

L’occasion de réaffirmer notre fierté, et notre attachement à la liberté et à la dignité.
Neuf ans après son indépendance, après avoir réussi à chasser le colon français, le recouvrement de la souveraineté de l’Algérie sur l’ensemble des richesses de son sous-sol, et l’émergence d’une industrie pétrolière et gazière authentique, était primordial pour le pays. Il s’agissait désormais de porter la révolution dans le secteur du pétrole, et de concrétiser les options fondamentales du pays en ce domaine. Un idéal pour lequel les travailleurs et cadres algériens ont été d’un apport considérable. Sous la conduite de valeureux hommes, à leur tête le chahid Aissat Idir, la création de l’UGTA en 1956 a donné, non seulement une forte impulsion à la guerre de libération nationale, mais a également été un précurseur dans la prise de décision historique de nationalisation. Les forces sociales de l’UGTA, ont ainsi joué un rôle prédominant dans l’édification de l’Etat national, la lutte contre la tutelle coloniale se poursuivait donc, l’objectif étant d’asseoir une souveraineté pleine et entière, et de reprendre le flambeau pour affronter les nouveaux enjeux économiques et de l’épreuve sociale.
En 2021, le président Tebboune avait qualifié cette date du 24 février comme étant « un moment de reconnaissance et de gratitude à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la concrétisation de l’aspiration des Algériennes et des Algériens à la liberté et à l’émancipation en vue d’édifier un État national, indépendant et souverain. Un moment de méditation des valeurs de sacrifice, de gloire et de victoire, nous ne pouvons perdre de vue notre devoir national d’attachement et de préservation du serment de nos chouhada». Dans ce même contexte, concernant le dispositif juridique actuel régissant les relations de travail et l’exercice syndical, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha, avait estimé en 2022, qu’il est « un axe principal dans la promotion des droits des travailleurs et du renforcement de l’exercice syndical ».

« Pour une économie solide, diversifiée, créatrice de richesse, d’emploi et de bien-être social »
Durant cette période, déjà, le pétrole avait pris une dimension politique. N’ayant jamais manqué à ses obligations contractuelles, il fût un temps où l’Algérie figurait en tête des pays exportateurs de GNL, les dirigeants algériens dans le domaine de l’énergie, s’étant inspirés des performances mondiales. Ainsi, œuvrer à l’édification d’une économie nationale solide, diversifiée, créatrice de richesse, d’emploi et de bien-être social, est une manière de rendre hommage aux sacrifices des travailleurs et de tous nos aïeux, à travers des luttes de longue haleine pour se libérer du joug colonial et construire l’Etat nation indépendant et souverain. Mais aussi à construire des usines, développer l’agriculture, à doter le pays de moyens d’une santé publique de qualité, moderne et au profit de tous, à mettre notre système d’enseignement au diapason du progrès scientifique et technique, à créer les conditions matérielles du développement culturel de notre pays. Dans le sillage de la relance économique et la création d’une une véritable base industrielle, créatrice d’emplois et de stabilité socio-économique, l’Algérie n’a toujours pas atteint cet objectif. La diversification économique étant perçue désormais comme une alternative inévitable au développement. Jeter les bases de la transition sur laquelle seront fondées les politiques de développement, afin d’assurer la sécurité énergétique, alimentaire, sanitaire et numérique, encourager les investissements, renforcer les capacités de production, moderniser nos méthodes de gestion, par des réformes de renouveau et un contrôle assidu sur les importations.

« Sonatrach, un édifice économique et un fleuron industriel »
Créée en 1963, Sonatrach, un édifice économique et un fleuron industriel qui fait la fierté de l’Algérie, est réellement née selon de nombreux experts, le 24 février 1971, date de la nationalisation des hydrocarbures. Ce qui a permis à la compagnie pétrolière algérienne de s’imposer sur la scène économique nationale, ainsi que  le recouvrement de la souveraineté de l’Algérie sur l’ensemble des richesses de son sous-sol, et favorisé l’émergence d’une industrie pétrolière et gazière authentique. Une nationalisation qui n’aurait pas pu voir le jour sans ces investissements tirés par Sonatrach, dont l’objectif fondamental a toujours été la valorisation des richesses naturelles au profit de la nation. Ainsi, Sonatrach a réussi la continuité de l’exploitation dans les sites pétroliers et gaziers désertés par les cadres et techniciens européens. À l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de la création de Sonatrach, qui a eu lieu cette année à la wilaya de Biskra, un riche programme sportif a été établi par la direction des affaires sociales de Sonatrach en collaboration avec la direction des relations publiques et de communication. Cet événement, qui s’étalera jusqu’au 24 février, a connu la participation de 9 régions, 8 filiales de Sonatrach, 17 équipes sportives, dont 4 équipes de  volley-ball fiminin,  et 13 équipes de  football masculin. 170 athlètes ont pris part à cet événement dont 40 femmes, alors que le nombre de participants avoisine 300 personnes. Un événement rehaussé par la présence d’un représentant du PDG de Sonatrach,  en l’occurrence, le directeur des relations publiques, le P/APC de la wilaya de Biskra, le représentant  régional de l’UGTA, les représentants des filiales et des régions participantes  au tournoi, ainsi que celle de DGS de la wilaya de Biskra. Au final, nous ne pouvons qu’être fiers de cette épopée, parce qu’elle constitue une des plus belles pages de l’histoire de notre pays, nous devons savoir comment la transmettre aux jeunes pour ne jamais oublier ce qui avait été fait par ces personnes.
Hamid Si Ahmed

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