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CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE NATIONALE DE LA PRESSE : Les journalistes palestiniens au cœur des hommages

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Alors que la presse nationale célèbre aujourd’hui sa journée, un hommage particulier est rendu aux journalistes palestiniens, ciblés et persécutés sans cesse par les forces de l’occupant sioniste.
Une occasion de rendre hommage aux hommes et aux femmes de la presse palestinienne tombés en martyrs depuis le début de l’agression sioniste contre Ghaza, mais surtout aux nombreux autres journalistes qui continuent de faire le travail et de braver le danger, pour transmettre au monde entier la véritable image du génocide que subit la Palestine et Ghaza, en particulier. En effet, à l’occasion de la journée nationale de la presse, l’Organisation nationale des journalistes algériens, a appelé dans un communiqué à la tenue d’un rassemblement aujourd’hui à la maison de la presse Tahar Djaout à Alger à partir de 10h en guise de solidarité avec leurs confrères de la Palestine occupée. À noter que depuis le 7 octobre 2023, plus de 170 journalistes palestiniens sont tombés en martyrs. L’armée israélienne, depuis le début de la guerre contre Ghaza, cible délibérément les journalistes palestiniens pour empêcher la couverture des crimes qu’elle commet. Les données et statistiques du Comité international pour la protection des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à New York) montrent que la guerre contre Ghaza est devenue « la plus sanglante pour les journalistes » depuis que le comité a commencé à documenter les meurtres de journalistes dans le monde en 1992. Le Centre international des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à Washington) a annoncé en février dernier que la guerre contre Ghaza avait connu les plus hauts niveaux de violence contre les journalistes depuis 30 ans, et a appelé Israël à cesser de tuer des journalistes et à enquêter sur les incidents liés à leur assassinat.

Shirine Abou Akla, Hamza Al Dahdouh, Nadji al-Ali et les autres
Parmi les nombreux journalistes tués par l’entité sioniste que ce soit depuis le 7 octobre 2023 ou bien avant, il est bon d’évoquer quelques noms qui ont suite à leurs décès marqué l’actualité et suscité beaucoup d’émotions et surtout d’indignation au niveau local et à l’étranger. L’on citera, à cet effet, Shirine Abou Akla correspondante de la chaine Al Jazeera tombée en martyr, le mois de mai 2022, après avoir été atteinte à la tête par des coups de balles réelles de l’armée israélienne, alors qu’elle couvrait l’intrusion des forces d’occupation dans le camp de Jénine. L’on évoquera aussi, Nadji Al Ali, célèbre caricaturiste palestinien ayant pour œuvre plus de 40 000 caricatures, assassiné à Londres en 1987. Sous sa plume nait le personnage (Handala), un petit garçon qui refuse de grandir que l’on voit de dos, il n’acceptera de se retourner que lorsque son peuple aura un Etat. À travers ce personnage, qui le suivra toute sa vie durant, le caricaturiste exprimera ses opinions, ses déceptions, ses espoirs. Il racontera l’histoire de son pays, qu’il a vécue en plein cœur. L’on rappelle, aussi, l’assassinat en janvier dernier du journaliste Hamza Al-Dahdouh (fils du correspondant d’Al-Jazeera, Wael Al-Dahdouh) et de Mustafa Thuraya, tués dans un bombardement israélien visant le véhicule dans lequel ils étaient à l’Ouest de (Khan Younes). Les bombardements israéliens visaient Hamza avec un groupe de journalistes, alors qu’il travaillait en tant que membre de l’équipe d’Al-Jazeera dans cette zone, où les civils ont été déplacés par les bombardements israéliens sur plusieurs zones de la bande de Ghaza. Aussi, le 21 novembre 2023, deux journalistes de la Chaine el Mayadeen, Farah Omar et du cameraman Rabee Al-Maamari, ont été tués par l’agression sioniste, les ciblant au sud libanais, ou ils étaient en plein travail. Le 13 octobre 2023, Issam Abdallah, un journaliste vidéaste de l’agence Reuters, est mort dans un bombardement israélien près de la frontière sud du Liban. Des roquettes sont tombées sur un secteur où se trouvait un groupe de journalistes d’au moins trois médias différents, dans le village frontalier d’Alma el-Chaab. Deux journalistes de l’AFP, Christina Assi et Dylan Collins, deux reporters de la chaîne qatarie Al-Jazeera et deux autres de Reuters, Thaer Al-Sudani et Maher Nazeh, ont été blessés. Le journaliste de Reuters, Issam Abdallah a été tué.

Parution du 1e numéro de « Résistance algérienne »
Il faut savoir, par ailleurs, que la journée nationale de la presse est ancrée dans l’histoire du combat des journalistes algériens, car elle rappelle la date de parution du premier numéro du journal «Résistance algérienne», le 22 octobre 1955. Cet organe du FLN, qui dirigeait alors la révolution, fut publié en arabe et en français, mais sera remplacé, une année plus tard, par « El-Moudjahid». Le choix de cette date se veut une reconnaissance des sacrifices de la corporation qui, durant la révolution, sous le parti unique, après l’instauration du pluralisme et pendant la décennie noire s’est impliquée dans la vie de la nation. La Journée nationale de la presse, tient sa symbolique du combat qu’ont toujours mené les journalistes algériens dans des moments aussi bien critiques que triomphaux de notre histoire. Actifs sur plusieurs fronts, ils ont accompagné l’actualité algérienne dans ses tourmentes, ses triomphes et ses engagements pour faire prévaloir le sens de responsabilité.
Ania N.

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