Accueil ACTUALITÉ Candidature de Sellal aux législatives : Ould Abbès entretient le suspense

Candidature de Sellal aux législatives : Ould Abbès entretient le suspense

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Il est des candidatures qui suscitent bien des interrogations à moin de trois mois des législatives du 4 mai prochain. «Celle» du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, prête à équivoque dans la mesure où des rumeurs l’ont donné partant dans cette course. Néanmoins, et jusque là, aucune voix n’est venue le confirmer.

Même pas le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, qui, au courant de sa sortie de lundi, s’est contenté de révéler les noms de huit ministres en exercice devant figurer têtes de listes électorales de son parti au niveau de leurs wilayas respectives.
En effet, la réponse tant attendue d’Ould Abbès a finalement accouché d’une souris. Et pour cause, le SG du parti de la majorité n’a fait qu’attiser davantage la polémique. Du moins, à travers sa réplique peu encline à l’idée d’évacuer une bonne fois pour toute le sujet. Ainsi, aux informations colportées par-ci, par-là et faisant croire à la candidature de Sellal en tête de liste FLN dans la Capitale, Ould Abbès a affirmé texto que le chef de l’Exécutif «n’a pas présenté sa candidature jusque là…» Une sorte jeu de mots auquel s’est donné ce responsable politique qui laisse, cependant, grandes-ouvertes les portes de son parti au Premier ministre, si celui-ci est porté sur l’ambition de se faire élire député à la huitième législature du Parlement. C’est ce que l’ex-ministre de la Solidarité nationale a laissé entendre, à travers l’autre bout de sa réponse, aux journalistes présents à la conférence de presse qu’il a animé ce lundi. «…Mais il est le bienvenu s’il se porte candidat sur la liste du FLN», a-t-il tenu à préciser en ce sens. C’est en tout cas, une déclaration qui confirme à demi-mot les intentions de Sellal à vouloir briguer un mandat électif, ne serait ce que pour se donner une sorte de légitimité populaire dès lors qu’il ne s’est jamais adjugé d’un poste d’élu auparavant. Lui, qui a occupé, tout au long de sa carrière, plusieurs portefeuilles au sein du gouvernement mais aussi en tant que haut commis de l’État au niveau de plusieurs wilayas du pays. En fait, la candidature de Sellal, s’il elle venait à se confirmer, ne souffrirait d’aucun déni de droit, à l’instar de toute autre personnalité, quel que soit son rang au sein de l’État, qui pourrait aspirer à un siège au sein de l’Assemblée populaire nationale. La question est plutôt d’ordre politique. En effet, si présentement la polémique autour des prochains candidats-ministres du FLN a tendance à se dissiper, puisque leurs noms sont révélés au grand jour, il reste le cas du Premier ministre qui continue à animer les spéculations. En tout cas, le successeur de Amar Saâdani ne semble pas en mesure de confirmer, encore moins se donner le droit de répondre outre ses prérogatives. À propos justement de cette candidature qui anime l’essentiel de l’actualité électorale ces derniers jours, il estime que seul le chef de l’État, non moins président du FLN, Abdelaziz Bouteflika, est habilité à se prononcer. «La responsabilité du Premier ministre est liée à l’autorité suprême du pays représentée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika», a-t-il indiqué. À en croire donc les propos de Ould Abbès, il semblerait que Sellal attend toujours un signal de la présidence de la République, à même de pouvoir décider de se porter candidat ou renoncer à son ambition. Pour le reste, selon les noms avancés par le chef de l’ex-parti unique, Abdelmalek Boudiaf, Abdelkader Ouali, Aicha Tagabou, Abdelouahab Nouri, Abdeslam Chelghoum, Tahar Hadjar, Boudjemaa Talai et Ghania Eddalia, ministres au gouvernement Sellal, vont chapeauter les listes du FLN aux prochaines législatives. Quant aux listes définitives, elles seront connues le 6 mars prochain.
Farid Guellil

Liste du FLN à Bouira  : Kara dame le pion à ses adversaires
La concurrence s’annonce rude au sein du Front de Libération Nationale (FLN) pour représenter la wilaya de Bouira aux élections législatives du 4 mai prochain. Les jeux étaient presque faits et la liste provisoire était déjà concoctée avant que l’ex-ministre du Tourisme et enfant de Bouira, Mohamed Sghir Kara ne vienne fausser la donne et déposer son dossier de candidature à ces mêmes échéances électorales dans sa commune d’origine Lakhdaria. Cette procédure a vu les chances des deux potentiels candidats pour conduire la liste de cette formation politique à savoir Abdelkader Kaci, ex-président de l’APW de Bouira et sénateur et son concurrent Chrif Ould Houcine député de Bouira, se réduire.  Au début de cette semaine plusieurs associations, neuf Kasmates, le bureau des fils de chahid mais aussi de simples militants et autres sympathisants du FLN ont affiché leur soutien indéfectible à Mohamed Sghir Kara dans une déclaration adressée au secrétaire général de cette formation politique.  Pour les signataires de cette lettre de soutien «l’ex-ministre du Tourisme, Mohamed Sghir Kara dispose de l’expérience adéquate pour conduire la liste du FLN à Bouira, lui qui a vivement contribué à la stabilisation et la sécurisation de la wilaya, notamment durant la décennie noire mais aussi lors des malheureux événements du Printemps noir qui ont touché de plein fouet la wilaya de Bouira. L’homme fort du FLN à Bouira a aussi, selon  les mêmes militants, joué un important rôle dans l’installation de plusieurs bureaux à travers la wilaya pour le soutien du programme du président de la République, ce qui fait qu’il pourra aussi avoir le soutien des plus hautes instances du parti pour conduire la liste du FLN a Bouira lors de ces joutes électorales.  Il importe de préciser enfin que jusqu’à maintenant 111 dossiers de candidatures ont été déposés dans la wilaya de Bouira. Des dossiers qui sont en phase d’étude par la commission nationale des élections du Front de libération nationale (FLN). Même si la concurrence s’annonce rude tout semble croire que Kara Mohamed Sghir sera en tête de la liste des candidats qui représenteront la wlaya de Bouira pour les élections législatives du 4 mai prochain.
Omar Soualah

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