« L’Algérie est entrée dans une nouvelle ère, ceux qui ne veulent pas monter dans le train n’ont qu’à marcher à pied… » Cette phrase du président Abdelmadjid Tebboune prononcée, jeudi, à l’occasion de l’ouverture de la 33e Foire de la production algérienne à la Safex, porte une charge de sens importante. Elle traduit l’état d’esprit et la détermination qui animent l’auteur dans le but premier de mener l’Algérie nouvelle à bon port. C’est-à-dire, faire sortir le pays de la zone rouge dans laquelle il a été entrainé par l’ancienne équipe dirigeante des affaires de l’État. Cette épreuve étant surmontée, l’Algérie aborde une seconde étape dédiée à l’édification et au développement. À présent, on en est en plein et au cœur même de cette nouvelle ère dont le chef de l’État a parlé. Deuxième chose dans la citation présidentielle qui mérite l’attention, le train en marche. Ceux qui ont embarqué à bord savent apprécier, à sa juste valeur, l’Algérie des grandes ambitions. Celle qui avance et qui donne de l’espoir. Mais il s’en trouve des gens qui n’y croient pas, ou peu. Ce sont ceux qui ont raté le train ou ceux qui l’ont pris en marche. Dans ce sillage, les opérateurs et les producteurs algériens sont interpellés une fois de plus par le Président à l’effet d’adhérer à la démarche de l’Algérie qui ambitionne de rejoindre les pays émergents d’ici la fin de l’exercice 2027. Dans la foulée, nous revient à l’esprit l’autre déclaration du Président selon laquelle « le train a démarré et qu’il ne fera jamais de marche arrière ». Encore une fois, ce ne sont pas que des mots vagues ou des slogans creux. L’Algérie a mis les moyens pour réaliser cet objectif. Et l’année 2025 qui tire à sa fin illustre parfaitement l’ambition économique de l’Algérie. Les grands projets structurels et stratégiques qui tracent les sillons de l’Algérie de demain sont mis en place. Au premier chef, le mégaprojet minier de Gara Djebilet dont la mise en service est attendue en janvier 2026 avec le transport, par voie ferrée, des premières cargaisons du minerai de fer de Tindouf vers le nord du pays. Il y a aussi le projet céréalier des italiens « Bonifiche Ferraresi » dans le sud du pays ou encore « Baladna », la plus grande ferme laitière intégrée au monde à Adrar. Autre défi relevé par l’Algérie durant cette année sur le plan économique, l’organisation et ou la réception d’une palette de manifestations continentales. Ainsi, l’édition de la FPA de cette année vient clore une série d’événements économiques d’envergure africaine. La 4e Foire commerciale intra-africaine, la Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments et autres technologies de santé et la 4e African startup conférence. C’est dire que le train Algérie est sérieusement en marche.
Farid Guellil
