Au moins une quinzaine de personnes ayant consommé du lait cru infecté ont été diagnostiquées positives, au niveau de l’EPH Mohammed-Boudiaf de Bouira, au virus de la brucellose, jusqu’à la matinée d’hier, samedi, avons-nous appris de sources médicales locales. Les premiers cas de frucellose ont été détectés dans la localité de Taghzout, à une dizaine de kilomètres au nord-est de Bouira, durant la journée de mardi dernier.
C’est la panique dans ce village, selon quelques habitants que nous avons joints par téléphone. Le nombre de cas qui était de 7 durant la soirée du mercredi à doublé ce samedi.
Les éleveurs de la région de Taghzout pointent du doigt les responsables du secteur de l’agriculteur de la wilaya de Bouira. Nos interlocuteurs indiquent qu’avant l’année 2011 le contrôle et la vaccination du cheptel se faisaient deux fois par année, ce qui n’est malheureusement plus le cas depuis cette date. Les éleveurs indiquent qu’ils ont constaté un relâchement de la part du service vétérinaire de la direction de l’agriculture de Bouira.
Un autre agriculteur nous dira aussi qu’un éleveur de bovins, dont une vache laitière a été récemment diagnostiquée atteinte de brucellose a attendu plus d’une vingtaine de jours pour avoir les résultats des prélèvements effectués et envoyés dans un laboratoire spécialisé dans la région de Draâ Ben- Khedda, dans la wilaya voisine de Tizi Ouzou. Ce dernier a été surpris d’apprendre que l’une de ses vaches a été atteinte, ce qui fait qu’elle devait être abattue depuis le début de l’infection afin d’éviter de contaminer les autres vaches.
Notre interlocuteur explique encore que les analyses de ce genre se font dans un délai ne dépassant pas les trois jours, ce qui justifie, selon lui, la défaillance de la DSA.
Des sources proches de la direction de l’agriculteur de la wilaya de Bouira indiquent que le service vétérinaire de la DSA, en collaboration avec le service de la prévention de la direction de la santé publique (DSP), travaillent d’arrache-pied depuis l’apparition de cette épidémie et tentent tant bien que mal de faire face à la situation.
Omar Soualah