Bouira : Les bars clandestins pilulent à M’chedallah

Comme dans la plupart des régions des montagneuses de la Kabylie, la prolifération des bars clandestins, où se vend des boissons alcoolisées et de la drogue prend des proportions inquiétantes dans la région de M’chedallah à l’est de Bouira.
… Les deux communes de montagnes Saharidj et Aghbalou, sont les deux municipalités les plus touchées par ce phénomène. Plusieurs commerces de boissons alcoolisés sont installés à l’intérieur des forêts et parfois aux bords des routes. En effet, dans des baraques de fortunes, dans les malles des voitures et autres fourgons, des jeunes installent leur petits commerces qui attirent une importante clientèle qui y viennent de tous les coins de la région et même des wilayas voisines Tizi-Ouzou et Béjaïa.
Ledit phénomène a créé un vague de mécontentement des populations car, pour eux, ces lieux ont terni l’image de toute la localité. Les villageois s’insurgent de la situation qui prend de l’ampleur ces dernières années, au vu et au su de tout le monde et même les autorités locales. Une situation de l’avis de la population locale qui est née que durant l’absence d’une couverture sécuritaire, les bistrots illégaux poussent comme des champignons dont certains servaient de relais au banditisme qui font ravage dans la région.
La daïra de voisine de Bechloul, n’est pas épargnée de ce phénomène, ici aussi, plusieurs bars clandestins sont implantés à l’intérieure de la forêt située entre la localité de Semmache et la station climatique de Tikjda. Dans cette région un commerce de ce genre implanté à quelque deux kilomètres à la sortie nord du village Semmache a été fermé par les éléments de la Gendarmerie nationale relevant de la brigade d’El Adjiba et sont gérant a été traduit devant les tribunaux.
Dans la commune d’Ath Laksar, relevant de la même Daira, les citoyens ont carrément démoli, au début du mois d’août en cours, un hangar squatté au centre ville par un groupe de jeunes délinquants qui l’ont transformé en un débit de boisson clandestin.
Les villageois en colère qui ont saisi à maintes reprises les autorités concernées afin d’intervenir et prendre des mesures nécessaires ont décidé, après une longue attente de passer à l’action eux même.
Ils ont carrément démoli le hangar en utilisation des engins des travaux publics et des camions.
Des citoyens de la région qui ont participé à cette action racontent que la goutte qui a fait déborder le vase est l’agression de l’un des leurs, un jeune, qui jouait à la guitare près du stade communal a été agressé, par une dizaine de délinquants.
La victime a été jetée dans la rivière et laissée pour morte. Voilà donc une situation préoccupante qui s’ajoute à tant d’autres du genre sur lesquelles ceux qui ont pour tache d’assurer la sécurité des citoyens doivent se pencher sans délais et trouver des solutions qui s’imposent.
Omar Soualah