Accueil RÉGIONS Bouira : l’environnement agressé par une décharge sauvage au lit ...

Bouira : l’environnement agressé par une décharge sauvage au lit de Oued Sahel

0

L’oued Sahel est situé au sud de la commune de Chorfa relevant de la daïra de l’ex-Maillot actuellement M’chedallah, à quelque 50 kilomètres à l’Est de Bouira.
Le lit de l’oued Sahel s’est transformé, depuis plusieurs années en une décharge sauvage, où sont jetées anarchiquement des tonnes de déchets de tous genres comme des ordures ménagères, les gravats de construction, les carcasses de véhicules et la liste est encore longue et ce, en pleine nature. Ce lieu est devenu une géante décharge sauvage. Au jour d’aujourd’hui les habitués des localités avoisinant ce lieu trouvent du mal pour s’y approcher et prendre de l’air pur comme cela était possible avant. Comme un malheur ne vient jamais seul, en plus de cette décharge sauvage ce lieu est devenu un refuge pour les animaux errants, notamment les chiens. Ces meutes de chiens errants provoquent l’insécurité des citoyens, mais également des moutons et caprins qui passent aux abords de ce oued. Il y a lieu de souligner que , parfois, même les camions à ordures des communes limitrophes jettent leurs ordures sur les berges de cette rivière. Cependant aucune procédure n’a été engagée par l’APC de Chorfa pour se débarrasser de cette décharge qui a détruit la nature. A ce jour, aucun dossier, n’a été constitué pour trouver un endroit adéquat pour aménager une décharge publique selon des normes écologiques et sécuritaires. D’après une source proche de l’APC «même s’il y a un projet d’une décharge publique, il y aura toujours un problème de terrain, car le projet en lui-même coûtera trop cher, ce qui est hors de capacité du budget de la commune». La préservation de la nature est un impératif, il n’y va pas seulement de l’implication des responsables mais l’ensemble des citoyens sont concernés. La création d’une association pour préserver l’environnement est plus qu’une priorité même s’il en existe une dans la localité, ses actions ne sont hélas pas toujours visibles sur le terrain sinon elles restent minimes.
Une intervention urgente des responsables concernés s’impose afin de mettre un terme à cette menace qui risque de produire des catastrophes. Il convient de souligner par ailleurs que les cinq communes que compte la daïra de M’chedallah demeurent dépourvues de décharges publiques. Le projet d’une décharge intercommunale a été à maintes reprises évoqués mais sa réalisation risque de ne jamais voir le jour vu le manque du foncier mais aussi de la volonté des élus locaux. ce qui fait que la nature et l’environnement continueront à subir des aléas dans cette région conçue pour être un pôle touristique par excellence vu sa situation géographique.
Omar Soualah

Article précédentSahara occidental : efforts onusiens pour la relance du processus de règlement de la question sahraouie
Article suivantMenaces d’attentats : la Belgique reste en alerte maximale