Accueil LA 24 Bouira : Crime crapuleux près du barrage d’eau Tilesdit

Bouira : Crime crapuleux près du barrage d’eau Tilesdit

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La population de la daïra de Bechloul, à une vingtaine de kilomètres à l’Est de Bouira, est plongée dans l’émoi et la consternation. Vers la fin de la journée de samedi, aussitôt l’information faisant état de l’assassinat d’un quadragénaire dans la localité a fait le tour de la région.

En effet, selon des sources sécuritaires locales, un corps sans vie d’un homme (la quarantaine) a été découvert vers la fin de la journée d’avant-hier, par des habitués du barrage d’eau Tilesdit, dans la localité de Semache. Alertés, les éléments de la brigade de la Gendarmerie relevant de la commune d’El Adjiba, dans la daïra de Bechloul, se sont rendus sur les lieux du drame en compagnie des sapeurs-pompiers. Sur les lieux, les hommes en vert ont découvert le corps sans vie qui gisait dans le sang suite à deux coups de couteaux qu’il a reçus dans le dos. Après avoir établi un constat, le corps inerte a été transféré vers la morgue de l’EPH Mohamed Boudiaf, où il sera passé à l’autopsie, comme ordonné par le Procureur instructeur près le tribunal de la même ville.  La victime de ce crime crapuleux, qui serait étrangère à la région, n’est pas encore identifiée, précisent encore nos sources.

Un acte ignoble de trop
Par ailleurs, il est utile de rappeler que la délinquance fait des ravages dans cette partie de la wilaya allant de la commune d’El Asnam jusqu’à sa semblable Aghbalou en passant par Haïzer, Bechloul, El-Adjiba, Ahnif, Ath Mansour, Ahnif, Saharidj et Chorfa. Des bars clandestins poussent comme des champignons dans ces régions, les maquis où sont installées des baraques de fortune et autres fourgons commerciaux qui servent de bars grouillent de monde chaque fin de journée. La drogue et tous types de psychotropes sont proposés à la vente dans chaque coin, ce qui fragilise sensiblement la sécurité des citoyens et de leurs biens. Les habituelles descentes punitives des différents services de sécurité se font de plus en plus rares dans ces localités qui deviennent des régions dangereuses par « excellence ». Des agressions à l’arme blanche et des vols sont fréquents par ici. Il ne passe un jour sans qu’une agression ou un vol ne soit signalé. Les populations locales ne cessent de lancer des appels de détresse à l’endroit de ceux censés les protéger et faire le « nettoyage » sur les lieux n’ont pas changé grand-chose. L’insécurité règne toujours.
Omar Soualah

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