La rubrique économique nationale n’a pas chômé cette semaine. De bonnes nouvelles « nous tombent du ciel ». Parmi lesquelles, on cite deux au moins qui placent l’Algérie en haut du tableau. Sur le plan international. À un niveau inférieur, d’autres nouvelles rassurantes s’invitent, entre les deux, pour meubler « le plaisir national ». À la bonne heure ! Passons aux choses sérieuses pour aborder le sujet avec la rationalité qu’il requiert. Depuis ces dernières années, les institutions financières internationales s’intéressent de près à l’économie nationale. Elles se distinguent par des évaluations périodiques qui rompent avec les rapports partiaux et biaisés du passé. Piqûre de rappel, à une période très récente, l’économie nationale se confondait avec endettement extérieur, un moyen de pression utilisé contre l’Algérie. Aujourd’hui, la tendance est renversée au profit d’une économie de plus en plus indépendante de l’extérieur. Une nouvelle donne qui a contraint la Banque mondiale et le Fonds monétaire international à changer de regard à l’égard de l’Algérie. Pour preuve, elles évaluent l’économie nationale selon des données réelles qui sont récoltées in situ. Et sur la base d’indicateurs objectifs. Cela dit, la BM et le FMI ne nous font pas de cadeaux ! C’est-à-dire que les bonnes notes rendues par les institutions de Brettons Woods sont le fruit d’une réforme globale qui vise à placer l’Algérie, sur le moyen terme, parmi les pays émergents.
Dans la foulée, citons le dernier rapport périodique de la BM pour l’année 2024. Une période durant laquelle l’Algérie a réalisé une croissance économique qualifiée de « robuste ». Une prouesse rendue possible, d’un, par un rythme « très appréciable » du PIB hors hydrocarbures ayant progressé de 4,8 %. Et de deux, par une consommation privée dynamique ainsi qu’un investissement actif. En évoquant l’investissement, ceci nous renvoie à l’activité de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) qui a enregistré près de 13.000 projets, d’une valeur dépassant 5.776 mds DA. Toutefois, tout n’est pas gagné. Le président de la République insiste et pousse pour plus de fluidité dans l’enregistrement, mais surtout la réalisation des investissements. En parlant de fluidité, ceci nous fait penser au climat des affaires en Algérie. Depuis la promulgation, juillet 2022, de la nouvelle loi relative à l’investissement qualifiée par les spécialistes de « révolutionnaire », notre pays est devenu une destination attractive pour les opérateurs étrangers. Et un terrain fertile pour l’entrepreneuriat et les projets innovants. Cerise sur le gâteau : l’Algérie vient d’arracher la première place mondiale dans la promotion de l’entrepreneuriat. Notre pays a été distingué au Sommet mondial de l’entrepreneuriat, organisé dans l’état de l’Indiana aux USA. Autre signe positif, la visite en Algérie du patron de l’armateur CMA-CGM. Il voit déjà en notre pays un potentiel énorme dans le transport maritime. Autant dire, désengorger nos ports et booster nos exportations.
Farid Guellil