BILLET DE CAMPAGNE : Pas si « chaude » que prévu

Pas mal l’entame de la campagne électorale pour la Présidentielle du 7 septembre prochain. Les trois candidats se sont montrés dans la rue, les réseaux sociaux et sur la télévision. Ils ont affronté, droit dans les yeux, les Algériens pour vendre leurs candidatures. Chacun y vas de sa propre stratégie de communication. Les coureurs en lice ont eu de l’entrain. Peu importe le candidat ou son programme. Il est question ici d’un autre sujet lié à l’intérêt accordé aux élections. Il est vrai, pour cette avant-première, l’heure est aux amabilités, avant le lancement des « hostilités » ? C’est de bonne guerre. Bref, c’est pour dire que tout s’est déroulé comme prévu. Jusque-là ! Et pourquoi le dire si c’est dans l’ordre des choses ? Parce que, ce constat n’était pas forcément partagé par certaines voix qui ont prêché le contraire. La campagne a même démarré sur les chapeaux de roues. Tout le monde peut en convenir : on a vu comment les candidats en course ont fait le plein, dans la rue, les meetings, sur la télévision et les réseaux sociaux. Youcef Aouchiche du FFS s’est offert un bain de foule à Bab El Oued dans la capitale, Abdelaali Hassani-Cherif a été accueilli par des troupes de la « Zorna » à Tébessa et les partis de la majorité ont drainé des foules pour Abdelmadjid Tebboune, dans plusieurs wilayas. On a encore vu comment le Président sortant a crevé l’écran lorsqu’il s’est exprimé sur sa candidature dans la télévision. Il y a encore quelques jours, les voix défaitistes ont pronostiqué le contraire. Les éternels insatisfaits ont brossé un tableau des plus sombres en abordant la campagne électorale. Qu’ont-ils dit à ce propos ? Selon leurs prophéties, organiser une campagne en plein mois d’aout c’est prendre le risque de se retrouver dans des salles vides à cause de la chaleur ! Le terrain les a démentis.
Farid Guellil