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BHL, 33 ans de prison

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BHL a tenté de rééditer en Tunisie son « coup libyen ». C’est tard, dans la nuit de vendredi à samedi dernier que le verdict du procès de « complot contre la sûreté de l’État » a été prononcé par la 5e chambre criminelle spécialisée dans les affaires du terrorisme auprès du tribunal de première instance de Tunis. Les peines prononcées vont de 4 ans à 66 ans de prison contre une quarantaine d’accusés. Selon le procureur, les charges retenues contre les accusés portent « notamment sur : Complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État, Constitution et appartenance à une entente terroriste en lien avec des actes terroristes, Attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement ou d’inciter les habitants à s’entretuer à l’aide d’armes, Provocation de troubles, meurtres et pillages sur le territoire tunisien en relation avec des crimes terroristes, Atteinte à la sécurité alimentaire et à l’environnement ». C’est dire la gravité des faits. Si l’instruction a duré plus de deux années, le procès ouvert le 4 mars dernier a duré, lui, un mois et demi. Des militants de partis politiques figurent parmi les accusés ainsi que des hommes d’affaires et des avocats. Parmi eux se trouve le sinistre « philosophe » sanguinaire français Bernard Henry Lévy qui voulait précipiter la Tunisie dans le chaos. Il avait projeté avec ses complices de faire un coup d’État contre l’actuel président Kaïs Saied, de préparer une guerre civile en Tunisie, comme en Libye, d’organiser des actions terroristes et même de porter atteinte à la sécurité alimentaire et à l’environnement de nos voisins de l’Est. Bien sûr qu’il est en fuite, courageux comme il est. Son « art » est de pousser les autochtones à agir sur le terrain. En bref, il voulait dupliquer en Tunisie ce qu’il avait fait en Libye et ailleurs pour le compte du sionisme dont il ne cache pas son appartenance. La justice tunisienne l’a condamné à 33 ans de prison avec « exécution immédiate ». Il n’est pas exclu que la justice Tunisienne lance un mandat d’arrêt international contre lui. BHL serait ainsi traqué par bon nombre de pays à travers le monde. Comme de jure, la presse française a couvert cette affaire en dénigrant la justice tunisienne, pour protéger BHL, leur « Caïd » et toute sa bande. Sans aucune honte, aucune ligne n’a été consacrée à la version tunisienne des faits. Plus aucune dignité ni professionnalisme d’un journalisme français aux ordres sionistes. Le simple fait d’une telle couverture médiatique française à sens unique démontre, s’il en est, la participation étrangère à ce complot contre la Tunisie. Mais tout est bien qui finit bien. La Tunisie peut être fière d’avoir découvert, démasqué et éventé à temps ce que BHL et le sionisme préparait contre son peuple. C’est une fierté que partagent les Algériens qui sont unis avec leurs frères Tunisiens. Nul doute que nos frères Libyens ont eu le même sentiment en apprenant la condamnation de BHL. De la « barbarie à visage humain » de cet « intellectuel faussaire ».
Zouhir Mebarki

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