Les portes du sacre sont grandes ouvertes devant les Verts. C’est une chance inouïe qui se présente à eux, puisque au vu des prestations de leurs potentiels adversaires on peut dire qu’ils sont tous à leur portée, à l’image de la Côte d’Ivoire, leur adversaire aujourd’hui en quarts de finale. En tout cas, les protégés de l’entraineur Djamel Belmadi savent que le plus dur reste à faire. Certes, ils ne sont plus qu’à trois marches du rêve, mais ils préfèrent garder les pieds sur terre, surtout qu’il y a quelque temps, personne ne donnait cher de leur peau.
Le latéral gauche, Ramy Bensebaïni, traduit d’ailleurs cet état d’esprit régnant dans le groupe depuis le début de leur aventure continentale.
« Nous avons réussi à valider notre billet pour les quarts de finale (victoire face à la Guinée 3-0, ndlr), en réalisant un match d’hommes. Le sélectionneur nous a félicités et nous a demandé de se remettre vite au travail pour préparer comme il se doit le rendez-vous face à la Côte d’Ivoire. Pour nous, cette rencontre sera comme toutes les autres depuis le début de la compétition, toutes les équipes se valent», dira d’emblée le joueur de Rennes.
Pour lui, la clé de la qualification sera la concentration totale : «Nous devons être bien concentrés et être à 100% de nos moyens pour espérer réaliser quelque chose», a-t-il précisé. Et encore une fois, l’équipe nationale aura à défendre un acquis qu’elle a réussi à s’adjuger jusque-là, celui de garder sa cage vide.
Il faudra d’ailleurs remonter à la CAN de 1982 pour trouver trace d’une pareille solidité défensive des Verts.
«Il est vrai, poursuit Bensebaïni, tout le monde a constaté les progrès réalisés sur cet aspect, j’espère qu’on parviendra à préserver notre cage vierge jusqu’à la finale. Face à la Côte d’Ivoire, nous allons jouer avec notre cœur pour arracher notre qualification.
L’apport des supporters attendus à Suez sera très important pour nous sur le plan moral, cela va nous encourager dans le but de leur offrir la qualification inchallah».
Hakim S.
