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BENDJAMA DÉNONCE LE TRAITEMENT INHUMAIN RÉSERVÉ AUX POPULATIONS À GHAZA PAR LE FAIT DÉLIBÉRÉ DE LA POLITIQUE SIONISTE : «Les Palestiniens  sont affamés !»

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Décidément, rien ne semble en mesure d’arrêter l’entité sioniste dans sa furie guerrière contre les Palestiniens. Une force d’occupation qui ne lésine sur aucun moyen, aussi ignoble que d’affamer des populations (enfants et femmes en majorité) assiégées dans le froid de l’hiver, et traitées comme du bétail. Pas même le Conseil de sécurité, censé appliquer la force du droit international en imposant un cessez-le-feu qui, par ailleurs, a été bloqué par les États-Unis.
Depuis l’entame de son mandat en janvier dernier en tant que membre non-permanent, l’Algérie continue à pousser pour un cessez-le-feu à Ghaza au sein d’un Conseil de sécurité qui, malheureusement, se retrouve paralysé, à chaque projet de résolution contraignant l’entité sioniste, par le veto américain. Dans la foulée, à la demande de l’Algérie, du Guyana, de la Suisse et de la Slovénie, une séance du Conseil de sécurité s’est tenue mardi soir, pour examiner l’état de la sécurité alimentaire à Ghaza face à la catastrophe humanitaire que vit le secteur depuis l’agression sioniste d’il y a plusieurs mois. Devant l’assemblée, l’Algérie a dénoncé la politique visant à affamer les Palestiniens à Ghaza, cette arme de guerre entre les mains de l’occupant sioniste opposée aux populations à Ghaza. Pour arrêter cette politique sioniste, l’Algérie a relancé le Conseil de sécurité sur le projet de résolution pour un cessez-le-feu immédiat dans ce territoire qui subit, depuis le 7 octobre dernier, l’agression sioniste barbare.
Ainsi, dans une allocution prononcée lors d’une séance ouverte au Conseil de sécurité sur la « Protection des civils dans les conflits armés: la sécurité alimentaire dans la bande de Ghaza », le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama a indiqué que « la situation à Ghaza est alarmante et les populations subissent un traitement inhumain, rappelant ce que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a dit à bon escient « quand on perd sa sécurité alimentaire, on perd sa dignité ». « Pendant que les populations à Ghaza attendent les aides humanitaires, l’occupant sioniste utilise la famine comme arme de guerre », a rappelé Bendjama qualifiant l’utilisation délibérée et systématique de cette politique de « violation flagrante du droit international car elle vise à pousser les habitants du secteur à la détresse et au désespoir en portant atteinte à leur dignité ». Il a souligné, par ailleurs, qu’en décembre dernier, les estimations du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) indiquaient qu’à la fin février 2024, tous les habitants de Ghaza, soit 2,2 millions d’habitants, seraient confrontés à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë, soit le niveau le plus élevé dans le monde. Les efforts des travailleurs humanitaires et les rares décisions prises par le Conseil n’ont pas permis d’améliorer la situation, en l’absence d’un cessez-le-feu, regrette-t-il. Bendjama a indiqué, en outre, que la communauté internationale se retrouve impuissante et désespérée face à ce drame sans précédent, soulignant que le flux des aides actuellement est en deçà du niveau requis d’autant que les activités de commerce sont complètement paralysées. Le diplomate algérien a rappelé que le programme alimentaire mondial pour l’acheminement des aides dans le Nord de Ghaza a été suspendu pour des raisons de sécurité, estimant que les deux décisions 2712 et 2720 sont inefficaces sur le terrain et leur effet est limité et que « si l’agression ne cesse pas, l’acheminement des aides humanitaires sera compromis ». Il a affirmé que l’agression contre Ghaza « est une punition collective infligée au peuple palestinien ». « Notre silence est comme si l’on cautionnait la politique de famine et les massacres perpétrés contre les populations palestiniennes », a-t-il dit. Il a souligné que « le Conseil de sécurité doit exiger en urgence un cessez-le-feu car notre inaction équivaut à une complicité dans ce crime », a conclu Bendjama.
Farid Guellil

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