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BEM : quelles sanctions pour les fraudeurs ?

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Entamées dimanche dernier, les épreuves de fin de cycle de l’enseignement moyen prendront fin aujourd’hui. Alors que les mêmes mesures que celles du Bac ont été appliquées pour lutter contre la fraude, cela n’a tout de même pas servi. L’examen du BEM n’a pas échappé à la fraude des élèves, par l’utilisation de la 3G. Une pratique qui interpelle à plus d’un titre la tutelle pour trouver des solutions, afin de démasquer toute tentative de fraude à l’avenir. Le mauvais exemple a été malheureusement suivi au cours de ces examens du Brevet de l’enseignement moyen. Le même scénario de fraude, à travers l’utilisation du réseau internet 3G, s’est répété. Après ceux du Bac, ce sont, donc, des élèves de Quatrième année moyenne, ne dépassant pas les 16 ans, qui s’adonnent à cette pratique. En effet, depuis le début des examens du BEM, certains candidats ont trouvé le moyen d’utiliser leurs portables en se connectant à Internet, afin de chercher des réponses aux questions. Les sujets de langue arabe, des mathématiques, de sciences islamiques, d’anglais et même d’histoire-géographie n’ont pas dérogé à la règle. Ces sujets ont été tous partagés sur le réseau social Facebook à quelques minutes, seulement, du commencement des épreuves. C’est dire que c’est la même technique utilisée lors des épreuves de Bac, et ce, malgré l’interdiction des Smartphones ou tout autre appareil technologique pouvant servir à une éventuelle tentative de fraude. La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, avait réaffirmé, dimanche à Jijel, que des sanctions sévères seront infligées aux candidats convaincus de fraude, lors de ces examens scolaires. La ministre qui s’est longuement attardée sur les cas de fraude au Baccalauréat a ajouté que la durée d’exclusion des candidats concernés va passer de 3 à 5 ans. Le ministère de l’Éducation nationale, qui a porté plainte contre X, va poursuivre en Justice les administrateurs des sites présumés à l’origine de la publication de faux sujets du Bac, a-t-elle rappelé, estimant que ces tentatives visaient aussi la crédibilité de l’État. Benghebrit, qui s’est félicitée de la vigilance de la société civile, a annoncé qu’une conférence nationale d’évaluation se tiendra en juillet prochain pour le recueil de propositions allant dans le sens de l’amélioration des conditions de préparation de ces échéances scolaires de fin d’année. À rappeler que 45 905 candidats passent, depuis dimanche, les épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM), à travers les différents centres d’examen de la wilaya d’Alger. Selon les chiffres de l’Office national des examens et concours (Onec), le nombre des candidats pour Alger-Est a atteint 18 033, alors que celui d’Alger-Centre est de 10 520, et 17 352 pour Alger-Ouest. Le nombre global de candidats au BEM, à l’échelle nationale, a atteint 542 041, en baisse de 12,09% par rapport à l’année 2014 (591 509), toujours selon l’Onec. À noter aussi que les élèves ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20 accèderont, automatiquement, en classe de première année secondaire sur la base de la moyenne décrochée à l’examen national, et celle de l’évaluation continue de l’année. Les résultats du BEM seront annoncés le 4 juillet. Le taux de réussite national à l’examen du Brevet d’enseignement moyen en 2014 était de 59,54%.
Ania Naït Chalal

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