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BELAÏD MOHAND OUSSAÏD RELÈVE DES INDICATEURS POSITIFS, RASSURE ET CONSEILLE LES ALGÉRIENS : « Faites preuve de plus de discipline et de patience »

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Lors d’une conférence de presse, animée, hier, au siège d’El-Mouradia, le ministre-conseiller à la Communication, Porte-parole officiel de la présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd, s’est montré optimiste quant au niveau d’évolution de la pandémie du Covid-19 en Algérie.

Il en veut pour preuve, les indicateurs « positifs » vérifiables dans la hausse du nombre des guérisons (1 152 cas jusqu’à hier) et la baisse de celui des décès (moins de 10 cas/24H durant les quatre derniers jours). « Ces résultats sont réalisés d’abord grâce à Dieu, puis aux efforts consentis par le personnel médical et paramédical d’un côté, et celui de tous les secteurs concernés, directement ou indirectement par la lutte contre la pandémie, de l’autre. C’est également grâce aux décisions déterminantes du président de la République qui suit la situation de très près, heure par heure, au niveau de toutes les wilayas », dira à ce propos le porte-voix d’El-Mouradia. En témoigne également de cette volonté des hautes Autorités du pays allant dans le sens de mobiliser tous les moyens possibles pour venir à bout du virus mortel, le président Tebboune qui supervise « personnellement »  le pont aérienne entre l’Algérie et la Chine, mis en place depuis mars dernier, à l’effet de faciliter l’importation des moyens et équipements médicaux. Ce recul de la pandémie n’aurait pas également été possible sans l’adhésion large de la population qui a fait preuve d’un suivi rigoureux des mesures de confinement sur le terrain. Quoiqu’il y ait parfois un certain relâchement observé par-ci, par-là, et en allusion justement, le Porte-parole de la Présidence appelle les Algériens « à davantage de patience et de discipline », surtout durant le mois de Ramadhan qui est à nos portes. Autrement, ne pas baisser la garde jusqu’à ce que la vie normale reprenne de plus belle et une fois la pandémie derrière nous.
Le Président tient son agenda malgré la crise
Au plus haut niveau de responsabilité, et malgré le poids de la crise sanitaire qui a pesé sur son agenda, pour ne citer que les réunions périodiques du Conseil des ministres, le président de la République, dont la dernière réunion qu’il a présidée par le moyen d’une visioconférence continue « à superviser quotidiennement » l’action du gouvernement, auquel il n’a pas manqué de donner de orientations, en plus de suivre la situation aux niveaux régional et international. Ainsi, au niveau national, le ministre-conseiller à la Communication rappelle la visite de terrain du Président, qui s’était rendu le 13 avril dernier à l’hôpital de Béni-Messous pour s’enquérir personnellement de l’état des malades atteints du Covid-19 et de leur prise en charge. Il rappelle aussi les rencontres entre le Président et les médias maintenues malgré l’impact de la crise sanitaire, dans le but de tenir informée l’opinion publique. En effet, c’est le cas de le dire, puisque cette tradition médiatique en vogue dans les locaux d’El-Mouradia a été instaurée depuis l’arrivée du président Tebboune à la tête de l’État. Ce qui, pour le porte-parole de la Présidence, augure d’un « nouveau mode de gouvernance basé sur la transparence, la communication directe avec le citoyen », lequel faisaitt défaut auparavant.
Farid Guellil

FONDS NATIONAL DE SOLIDARITÉ
230 milliards et près d’un million de dollars
Depuis l’ouverture des comptes au niveau des banques nationales pour récolter les fonds de solidarité, dont hauts cadres de l’État, civils et militaires, et autres bienfaiteurs qui ont mis la main dans la poche, les contributions financières ont atteint, jusqu’à lundi dernier, un montant cumulé de 230 milliards de centimes et près d’un million de dollars. C’est ce qu’a révélé, hier, le Porte-parole de la présidence de la République. Quant à l’utilisation de ce fonds, et comme pour lever toute équivoque quant à sa gestion dans la « transparence et l’honnêteté », le même responsable a annoncé la création, après la fin de la pandémie, d’une commission en charge, mise sous la supervision du Premier ministre. Celle-ci sera composée par le Croissant rouge algérien et des représentants de la société civile. Elle aura pour mission de formuler des propositions pour le président de la République. Notamment, en matière de distribution de ces dons « à qui de droit » parmi ceux notamment touchés par la pandémie du Covid-19.
F. G.

RÉSERVES SUR LA CANDIDATURE DE LAMAMRA
«Elles obéissent à des calculs intérieurs de certains régimes »

Interrogé encore sur le récent retournement de situation dans la désignation du diplomate algérien Ramtane Lamamra comme Envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Belaïd Mohand Oussaïd estime que cela reste indépendamment de la volonté de l’Algérie et de celle de l’ancien ministre des Affaires étrangères lui-même. En effet, des réserves ont été émises par un membre du Conseil de sécurité sur cette candidature. D’ailleurs, Lamamra renoncé volontairement au principe d’acceptation du poste onusien après avoir constaté ce revirement. Sur ce, Belaïd a expliqué que la candidature de Lamamra « n’avait pas jouit de l’accord d’un membre du Conseil de sécurité », précisant que les informations dont il dispose « laissent penser que les réserves de ce membre obéiraient (…) à des considérations intérieures servant certains régimes, qui n’ont aucun intérêt dans le règlement du problème du peuple libyen ».
Preuve en est, il a rappelé que Lamamra n’ « a pas sollicité sa candidature à ce poste, mais que c’est le SG de l’ONU qui l’a proposé ». Pour lui, « les milieux qui ont vu cette histoire comme un échec pour l’Algérie » doivent « corriger leur jugement. C’est plutôt un échec pour le SG de l’ONU qui n’a pas désigné un homme intègre», a-t-il ajouté, tout en rendant hommage aux autres diplomates algériens qu’il cite nommément. Il s’agit de Lakhdar Brahimi et du défunt Mohamed Sahnoun et bien d’autres encore « qui ont joué un rôle central dans le règlement des crises internationales à la demande des Nations unies », ajoutant que le choix porté sur Lamamra « est un motif de fierté et d’orgueil de ce que la diplomatie algérienne compte en compétences ».

ANP : « Les changements opérés sont ordinaires »
Interrogé sur les récents changements opérés par le président de la République au sein de l’Armée nationale populaire, à rappeler notamment les têtes de la DGSI et de la DGDSE, Belaïd Mohand Oussaïd répond de façon laconique et concise à la fois. « Ces changements, tout à fait ordinaires, s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle vision du président de la République pour l’édification d’un État de droit et d’institutions », a-t-il rétorqué non sans évacuer, du revers de la main, les spéculations à ce sujet. En effet, après la réaction énergique du ministère de la Défense nationale qui a démenti une campagne d’intox ciblant l’Institution militaire, le Porte-parole de la Présidence viendra lui emboîter le pas pour considérer ce changement dans son contexte naturel.
F. G.

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