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BASSIN DE BERKINE À HASSI MESSAOUD : Sonatrach signe un protocole d’accord avec l’italienne ENI

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Dans un communiqué publié, jeudi, SONATRACH a indiqué qu’un protocole d’accord, ayant pour objet l’élaboration d’une feuille de route fixant les démarches nécessaires en vue d’une éventuelle conclusion d’un ou plusieurs contrats d’hydrocarbures dans le bassin de Berkine, sous l’égide du nouveau dispositif légal et règlementaire régissant les activités hydrocarbures, a été signé avec le groupe énergétique italien ENI. Tenue dans le cadre du développement et du suivi des opportunités de partenariat entre les deux groupes énergétiques, plusieurs points d’intérêt communs ont été abordés lors de cette rencontre, à savoir la formation dans les métiers Oil & Gas, la recherche et le développement, les énergies nouvelles, la transition énergétique ainsi que la protection de l’environnement, ajoute le communiqué.
À cette occasion, les deux responsables de SONATRACH et de L’ENI ont réaffirmé leur engagement pour la mise en œuvre d’un programme ambitieux pour le renforcement des activités d’exploration et de développement dans cette zone (bassin de Berkine), à travers l’optimisation des infrastructures existantes. Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar a déclaré que les relations avec ENI, traditionnellement très étroites, ne peuvent qu’être confortées à travers la signature de cet accord ainsi que le déploiement de plusieurs axes, notamment, la formation et la recherche & développement. Pour sa part, le P-dg du groupe énergétique italien, Claudio Descalzi a mis en avant l’excellence des relations partenariales multidimensionnelles liant ENI à Sonatrach. Il a, dans ce cadre, déclaré que la signature de ce protocole d’accord témoigne de l’engagement pris par ENI et Sonatrach pour renforcer leur partenariat en Algérie, dans le respect d’une stratégie commune de développement accéléré des projets.
Ania Nch

OPAEP
La 105e réunion du Conseil des ministres tenue demain
Le ministre de l’Énergie, président de la session actuelle du Conseil des ministres de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), Abdelmadjid Attar, présidera demain les travaux de la 105ème réunion du Conseil des ministres de l’Organisation. Lors de cette rencontre régionale, qui se tiendra par visioconférence, les ministres arabes discuteront du projet relatif au budget prévisionnel de l’Organisation pétrolière pour l’année 2021, précise un communiqué du ministère. Outre le rapport du Secrétaire général sur les activités du secrétariat de l’Organisation, qui sera également  à l’ordre du jour, les participants focaliseront également leur discussion sur la situation de l’industrie pétrolière mondiale. Le Conseil abordera, par ailleurs, les voies et moyens pour redynamiser et développer les activités du Secrétariat de l’OPAEP, en tenant compte des nouveaux changements opérés au niveau mondial ainsi que la tenue du 12ème Congrès arabe sur l’énergie. L’OPAEP a été fondée en 1968 par le Koweït, la Libye et l’Arabie saoudite. L’Algérie y a adhéré en 1970. Elle compte aussi, les Émirats arabes unis, le Qatar, Bahreïn, l’Irak, L’Égypte et la Syrie.  Établie au Koweït, l’Organisation, qui regroupe dix pays  membres, a pour principale mission la coordination des politiques énergétiques des pays arabes dans le but de promouvoir leur développement économique. Sur le plan régional, elle organise la coopération sur le développement du pétrole, les projets communs et l’intégration régionale, précise la même source.
A. Nch

CADRAGE DU BUDGET DE L’ÉTAT À MOYEN TERME
Les modalités fixées par décret
Les modalités de conception et d’élaboration du cadrage budgétaire à moyen terme ont été fixées par un décret exécutif publié au journal officiel (JO) N° 71. Signé par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, le décret exécutif 20-335 du 22 novembre 2020, stipule que le cadrage budgétaire à moyen terme (CBMT) constitue une programmation financière triennale des recettes, des dépenses et du solde du budget de l’État, ainsi que, le cas échéant, de l’endettement de l’État. Cet outil est mis en œuvre à travers un cadre de dépenses à moyen terme (CDMT) et un plan d’engagement de dépenses (PED). S’agissant des objectifs du CBMT, le texte de loi a noté qu’il vise le renforcement de l’équilibre macroéconomique et de la discipline budgétaire, l’amélioration de l’allocation des ressources potentielles par ordre de priorité des dépenses sur la base des choix stratégiques du Gouvernement, le renforcement de la prévisibilité budgétaire, la rationalisation des dépenses publiques, ainsi que la soutenabilité et l’évaluation des possibilités budgétaires. Pour le cadre de dépenses à moyen terme, le décret précise que le CDMT détermine pour chaque portefeuille ministériel la programmation pluriannuelle des dépenses sur 3 ans, notant qu’il est révisable annuellement à l’occasion de la préparation de l’avant-projet de loi de Finances.
A. Nch

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