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BAC 2016 : Benghebrit intransigeante contre les fraudeurs

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Rien qu’en sortant son téléphone portable lors de l’examen, le candidat au baccalauréat risque d’être sanctionné durant 5 ans. C’est ce qu’a déclaré la ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghebrit qui affirme que le ministère ne sera pas clément avec les fraudeurs.
Avant d’aller vers les sanctions, la ministre opte pourtant sur d’autres moyens qui pourraient dissuader les candidats au baccalauréat de cette habitude de triche via les moyens technologiques ou autres, qui nuit à la réputation et la crédibilité de l’examen. Il s’agit pour Nouria Benghebrit, qui s’est exprimée hier, lors d’un point de presse à l’issue d’un exposé présenté devant la Commission de l’Education, des Affaires religieuses et de l’Enseignement supérieur au Conseil de la nation, d’aller vers des actions de sensibilisation des élèves et de leur parents dans différents établissements du pays. Afin d’éviter donc, le pire, à savoir la sanction allant de 5 à 10 ans, Benghebrit a annoncé, en effet, que des campagnes de sensibilisation seront menées avant le coup d’envoi du Baccalauréat. La ministre a fait savoir que les examens débuteront à partir de 8h30 mn et qu’aucun retard ne sera toléré. Même chose pour l’utilisation de téléphones portables. « Ne serait ce que pour voir l’heure, le candidat risque d’être sanctionné pour une période de 5 ans », a précisé la première responsable du secteur de l’éducation. Toujours en ce qui concerne les examens de fin d’année, elle a indiqué, lors de son exposé, que plus de deux (02) millions d’élèves passeront du 22 mai au 2 juin, les épreuves des examens nationaux des trois cycles d’enseignement (primaire, moyen et secondaire), soit une hausse de plus de 35.000 candidats par rapport à l’année dernière. Benghebrit a ajouté que 340.000 surveillants et plus de 100 000 correcteurs répartis sur 18 000 centres, ont été mobilisés pour assurer le succès de ces examens importants.
Concernant l’examen de fin du cycle primaire, la ministre a indiqué qu’il a été décidé que les candidats passent les épreuves au niveau de leurs écoles pour ne pas les perturber. Pour ce qui est du concours de recrutement des enseignants qui s’est déroulé le 30 avril dernier, elle a affirmé que les résultats des épreuves écrites seront annoncés le 14 juin via le site de l’Office national des examens et concours (ONEC), ajoutant que les candidats reçus passeront le test oral les 22 et 23 juin et connaîtront les résultats le 30 du même mois. La ministre a souligné à ce propos que ce concours s’était déroulé dans de bonnes conditions malgré le problème des enseignants contractuels que le gouvernement a traité de manière rationnelle. Près d’un million de candidats se sont présentés à ce concours pour pourvoir à 28 000 postes dans 28 nouvelles spécialités dont l’information et la communication, les sciences politiques, le droit, et la gestion et économie. évoquant, par ailleurs, les instituts supérieurs de formation des enseignants, la première responsable du secteur a indiqué que le Conseil du gouvernement qui se réunira aujourd’hui, se penchera entre autres sur un projet de décret portant réalisation de cinq (5) instituts à Laghouat, El Oued, Mila, Aïn Témouchent et Relizane. La ministre a insisté sur la stratégie du secteur durant les deux dernières années, notamment la gouvernance, la formation et la révision des programmes éducatifs, outre l’adoption du livre unifié pour les premières et deuxièmes années primaires, ainsi que la mise à jour des manuels de la première année moyenne.
La ministre a évoqué l’élargissement cette année de l’enseignement de la langue amazighe à 23 wilayas contre 11 précédemment, pour atteindre 32 wilayas durant l’année scolaire 2016-2017. Elle a rappelé également, le dispositif concernant l’élargissement des examens de rattrapage à tous les niveaux à l’exception des examens officiels, afin de relever le niveau parallèlement à la réduction du taux de déperdition scolaire.
Ania Nait Chalal

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