«Les soldats tombent comme des mouches », a lancé un observateur israélien à propos des coups portés à l’armée sioniste par la résistance palestinienne. Alors que les dirigeants de l’occupation sioniste tentent de dissimuler le nombre réel de pertes humaines au sein de l’armée sioniste, entraînées par la riposte de la résistance palestinienne à l’agression militaire contre Ghaza, la vérité a commencé à éclater concernant ces pertes. Un bilan inhabituel dans la société israélienne qui a longtemps cru que la quiétude était assurée en permanence et pour toujours grâce à la répression sauvage menée par son armée contre les Palestiniens. La population israélienne se réveille à une réalité qui l’oblige à reconsidérer l’existence en Palestine occupée. Les déplacements de colons à l’intérieur de l’entité sioniste, fuyant le danger créé par les salves de missiles tirées par la résistance palestinienne, et les retours vers les pays d’origine traduisent le sentiment de panique qui domine dans la société israélienne. D’après Al Mayadeen qui cite des sources de l’entité sioniste, le nombre de soldats israéliens blessés, depuis le 7 octobre, a atteint 5 000 dont plus de 2 000 soldats étaient classés comme handicapés et étaient hébergés par le ministère israélien de la Sécurité, en plus de 1 000 soldats des forces régulières, qui étaient soignés par l’armée israélienne. Le site israélien « ynet » a révélé que le département de « réhabilitation » de l’entité sioniste reçoit chaque jour 60 nouveaux blessés des forces de sécurité et de réserve, alors que cette statistique n’inclut pas les blessés des forces régulières de « l’armée » Al Mayadeen rapporte que le chef du département de réhabilitation du ministère sioniste de la Sécurité d’occupation, Limor Luria, a mentionné les détails des blessures subies par les soldats israéliens, indiquant que 58% d’entre eux souffrent de blessures aux mains et aux pieds, y compris celles qui nécessitent une amputation, et pour 12% les blessures sont survenues dans les organes internes, comme la rate et les reins, sans parler des blessures à la tête et aux yeux. La même source, citée par Al Mayadeen, a évoqué le manque de capacité des centres médicaux israéliens à prendre en charge ce grand nombre de blessés, révélant que les hôpitaux s’empressent de libérer les blessés pour faire de la place pour en accueillir de nouveaux, parallèlement à la poursuite des combats. Les responsables sionistes concernés ont critiqué le manque de ressources fournies par le gouvernement sioniste face aux besoins croissants dus à cette guerre et ont souligné que le problème des ressources s’ajoute aux problèmes dont souffrait ce secteur depuis avant la guerre, citant comme exemple « la grave pénurie de soignants ou les bas salaires qui leur sont accordés ». Environ 7 % des militaires de l’armée sioniste souffrent de blessures psychologiques, un chiffre qui va monter en flèche, selon le chef du service « réadaptation». Dans le même contexte, le chef de l’Organisation des personnes handicapées de l’armée israélienne, Idan Kleiman, a mis en garde contre une vague de « troubles de stress post-traumatique» qui balaierait Israël » d’ici un an. Al Mayadeen fait observer que l’augmentation du nombre de blessures et de handicaps psychologiques dans «l’armée» d’occupation est cette fois différente de ce qu’elle était lors des guerres précédentes lancées par l’entité sioniste, non seulement en termes de nombre, mais aussi en termes d’impact sur la structure « sociétale ». Pour les responsables sionistes concernés, la guerre actuelle (la bataille d’Al-Aqsa) «a considérablement modifié la structure de la société israélienne» et modifiera également tous les plans élaborés par «l’Association des handicapés de l’armée israélienne». La population sioniste découvre l’aveuglement de son armée qui ouvre le feu sur ses soldats et sur les otages, qu’elle est censée délivrer. Dans la société israélienne, tout le monde sait que ce sont des hélicoptères de l’armée sioniste qui ont ouvert le feu sur des otages israéliens le 7 octobre.
M. R.