Alors que l’on attaque à peine la quatrième journée du championnat de Ligue 1, un autre entraîneur saute. Référence à Bilel Dziri qui n’aura finalement pas fait long feu du côté du RC Arbaâ. Trois défaites consécutives ont vite scellé son sort, exactement comme cela a été le cas pour Mourad Karouf, à la JS Kabylie et Omar Belatoui au RC Relizane. Un quatrième coach devait sauter ce week-end, en l’occurrence, Abdelkader Iaiche, faisant les frais de la nouvelle contre-performance du NAHD, cette fois face à l’USMH, jeudi au stade du 5-Juillet. Dans la foulée de cette série de limogeages qui avait, rappelons le, battu tous les records la saison dernière, la tendance dans les clubs algériens est plutôt à faire confiance aux techniciens étrangers, qu’ils présentent même comme des ‘’messies’’. Ainsi, après la JSK qui a engagé le Français pijotat, le RCA et son président Djamel Amani n’ont pas trouvé mieux que de recourir aux services du Franco-Serbe Daniel Darko Janacković, soit le même entraîneur qui n’a pas séjourné à Larbaâ au-delà de deux semaines au milieu de l’exercice passé. À l’époque, il avait évoqué l’aspect sécuritaire comme subterfuge pour justifier sa ‘’fuite’’ précipitée. Le RCA occupe la 16ème et dernière place de Ligue 1 (0 pt). Pour la 4ème journée, l’équipe se déplacera aujourd’hui à Béchar pour affronter la JS Saoura. Avec l’arrivée de Janacković dans la maison d’Ezzarga, le nombre des entraîneurs étrangers exerçant dans le championnat de l’élite algérienne devient important. L’on compte d’ailleurs pas moins de huit coaches. C’est tout simplement la moitié des pensionnaires de la Ligue 1 qui ont choisi de confier la barre technique de leurs équipes respectives à des entraîneurs engagés d’outre mer.Voilà qu’il ne peut que froisser davantage les partisans de l’école locale qui ont pourtant cru à un certain temps que la dernière consécration de l’ESS en Ligue des champions sous la houlette de son jeune entraîneur Kheireddine Madoui allait réhabiliter les drivers du cru.
Hakim S.