Le Parlement national dans ses deux chambres a ouvert, hier, sa session ordinaire 2025- 2026 et ce sous la coprésidence du président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, et son homologue du Conseil de la nation, Azouz Nasri.
La cérémonie officielle s’est, comme prévu et selon les traditions protocolaires, déroulée au siège du Conseil de la nation, en présence de la présidente de la Cour constitutionnelle, Leïla Aslaoui, du Premier ministre, Sifi Ghrieb, et de membres du gouvernement. À la fin de cette cérémonie, une réunion a regroupé les bureaux des deux chambres pour définir l’ordre du jour de la session parlementaire ordinaire 2025/2026. À l’issue de cette réunion, tenue après la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Mme Nadjiba Djilali, le vice-président du Conseil de la nation chargé des affaires législatives, Mourad Lekhal, a déclaré à la presse que la réunion avait pour objet de définir l’ordre du jour de la session, précisant que « la rencontre a porté sur des projets de loi susceptibles d’être déposés auprès des bureaux de l’APN et du Conseil de la nation, dont le nombre s’élève à 18 jusqu’à présent ». Il a également fait savoir que cette liste pourrait être complétée par d’autres projets de loi actuellement en cours de préparation et d’élaboration au niveau des secteurs ministériels. Outre le projet de loi de finances (PLF) pour 2026 et le projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2023, devraient être soumis au Parlement des textes portant sur les règles générales applicables aux services de confiance pour les transactions électroniques et l’identification électronique », sur « les règles générales du domaine numérique », sur le « Code de la route », ainsi que sur l’actualisation du Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT), a-t-il ajouté. Seront également déposés, ajoute M. Lekhal, des projets de loi relatifs à la protection des animaux destinés à la reproduction, au code du commerce, au statut de la magistrature, à la Cour des comptes, ainsi qu’aux projets de loi portant codes communal et de wilaya. La liste comprend en outre des projets de loi relatifs au contentieux en matière de sécurité sociale, à la création d’associations, aux conditions et modalités d’exercice de la liberté de réunion et de manifestation pacifique, ainsi qu’aux partis politiques, a-t-il expliqué. Dans le même cadre, deux projets de loi devraient être déposés, portant sur les conditions d’exercice des activités commerciales et sur l’organisation de la profession de notaire, selon le vice-président du Conseil de la nation.
Azouz Nasri : « Consacrer la concertation, la coopération, la cohésion et la complémentarité »
Le Conseil de la nation a ouvert hier sa session parlementaire ordinaire, lors d’une séance plénière présidée par Azouz Nasri, président du conseil. Nasri a entamé son allocution en adressant ses félicitations à Sifi Ghrieb, pour la confiance que lui a accordée le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en le nommant au poste de Premier ministre, soulignant l’attachement du Conseil à « consacrer la voie de la concertation, de la coopération, de la cohésion et de la complémentarité institutionnelle » pour relever les différents défis au service du peuple algérien. Nasri a rappelé que l’ouverture de cette session parlementaire intervient à l’issue du « succès remarquable » réalisé par l’Algérie qui a abrité récemment la Foire commerciale intra- africaine (IATF 2025), la qualifiant de « manifestation économique d’une grande importance, où l’Algérie, troisième puissance économique en Afrique, a tenu, sous la conduite du président de la République, à réaffirmer son attachement à promouvoir l’intégration économique africaine et son engagement permanent à concrétiser l’intégration continentale et à promouvoir la coopération Sud-Sud », en sus de « renforcer la place de l’Afrique et d’en faire une force économique agissante dans le système économique mondial ». La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, de la présidente de la Cour constitutionnelle, Leïla Aslaoui, du Premier ministre, Sifi Ghrieb, et de membres du gouvernement.
Boughali : « L’APN assumera ses fonctions avec résolution »
Pour sa part, l’Assemblée populaire nationale (APN) a ouvert hier sa session parlementaire ordinaire (2025-2026), lors d’une séance plénière présidée par le président de l’Assemblée, Brahim Boughali.
A cette occasion, Boughali a affirmé que l’APN « continuera à assumer ses fonctions jusqu’à la fin du mandat législatif avec la même résolution et détermination, en laissant une empreinte de plus qui consacre des pratiques et des traditions parlementaires développées ». La 9e législature était « une étape charnière en termes de réalisations et d’adaptation aux réformes profondes engagées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune », a-t-il souligné. Boughali s’est félicité du « rôle important » assumé par l’APN lors de cette législature, en ce qui concerne l’adaptation aux réformes, à travers l’examen, le débat et le vote de projets de lois « fondamentaux ayant contribué au renforcement de la gouvernance et à l’ancrage de l’Etat de droit, en sus de soutenir l’économie nationale, de diversifier ses sources de revenus, de développer le système éducatif et universitaire et d’améliorer le cadre social du citoyen ». Après avoir souligné que l’APN a réussi à renforcer son rôle, à travers la numérisation de plusieurs opérations, grâce à l’adoption de techniques modernes « qui auront un impact important sur le développement de l’action législative et de contrôle », Boughali a évoqué les défis et enjeux « relevés lors de cette législature, avec sagesse et persévérance, grâce à la conjugaison des efforts de tous, gouvernement, députés et institutions ».
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, Azouz Nasri, de la présidente de la Cour constitutionnelle, Leïla Aslaoui, du Premier ministre, Sifi Ghrieb et de membres du Gouvernement.
Ania N.












































