Accueil ACTUALITÉ Austérité : le secteur de l’éducation épargné, selon Benghebrit

Austérité : le secteur de l’éducation épargné, selon Benghebrit

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La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, a réaffirmé jeudi à Alger qu’aucune mesure d’austérité n’est prévue dans le secteur de l’Éducation, dont le caractère social sera préservé par l’État au cours de la prochaine année scolaire.
Se voulant rassurante la ministre du secteur de l’Éducation a en effet déclaré à la presse, en marge de la cérémonie de clôture de la session de printemps du Conseil de la nation, en réponse à une question sur l’application ou non de mesures d’austérité en raison de la baisse de la rente pétrolière, qu’aucune mesure de ce genre n’est prévue lors de la prochaine année scolaire dans le secteur de l’Éducation nationale dont le caractère social sera préservé par l’État algérien . « Le caractère social du secteur de l’éducation ne connaîtra aucun changement et l’État continuera à aider ceux qui rencontrent des difficultés sociales », a encore rassuré Benghebrit. Concernant, par ailleurs, les propositions de suppression des épreuves de langue amazighe et d’éducation islamique au baccalauréat, Nouria Benghebrit a indiqué que le débat sur la réforme de l’examen du baccalauréat se fait en toute liberté et dans la transparence. Après avoir rappelé que le dialogue et le débat étaient devenus une tradition dans le secteur de l’éducation, la ministre a souligné que le débat autour de la reforme du baccalauréat doit être de haut niveau, estimant que de nombreux paramètres sont à prendre en compte à la lumière de ce qui s’est passé au cours de cette année scolaire et qui nous impose de nous adapter aux changements survenus dans la société et dans l’école, a-t-elle dit. Toujours dans le contexte de la réforme du baccalauréat, il convient de rappeler, qu’une commission mixte regroupant des cadres du ministère de l’Éducation, des cadres du ministère de l’enseignement supérieurs, des représentants de syndicats, des universitaires et des experts en pédagogie a été installé à cet effet. Il a été parvenu à un accord sur la réduction de la durée des épreuves à trois (3) jours au lieu de cinq (5), au moment où des différends ont été enregistrés sur d’autres points. Pour les responsables du ministère de l’Éducation, le système actuel a montré ses limites, et il y a, en effet, lieu d’aller vers une réforme totale de l’examen. La refonte annoncée toucherait, selon la tutelle, l’ensemble des épreuves, à savoir le nombre d’heures, la durée et le contenu des épreuves, les coefficients des matières, le contrôle continu, la possibilité d’aller vers des épreuves anticipées, les guides d’élaboration des sujets ainsi que la formation des inspecteurs en charge de la préparation des sujets. Parmi ces nombreux aspects, il a été évoqué en particulier la nécessité de rectifier l’anomalie touchant la pondération des coefficients des matières et consistant à ce que le coefficient d’une matière complémentaire soit supérieur à celui de la matière essentielle. Plusieurs hypothèses ont été débattues en intra-muros en associant les syndicats et les parents d’élèves. La finalité étant de parvenir à un schéma de réformes, avait fait savoir le département de Benghebrit, soulignant qu’il sera proposé prochainement au Gouvernement, soit avant la prochaine rentrée scolaire, prévue en septembre.
Ania Nait Chalal

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