Entamée jeudi passé, la campagne électorale pour les élections locales du 27 novembre courant, reste toujours timide, notamment dans les communes.
Marquée par un discours politique qui n’attire pas les citoyens loin de leurs préoccupations sociales. En effet, c’est le cinquième jour de la campagne électorale qui s’étalera sur trois semaines, où nous avons constaté une absence des candidats sur le terrain pour présenter leurs programmes, et les panneaux d’affichage toujours vides. Quant au discours politique prononcé par certains chefs de partis en animant des meetings en salles fermées, en ignorant le protocole sanitaire mis en place par l’Autorité nationale indépendante des élections, et le ministère de la Santé pour prévenir contre la propagation du virus corona, ce dernier (le discours) est principalement concentré sur la politique et les questions internationales, marginalisant la vie sociale du citoyen et ces préoccupations, alors que le pays fait face à une dégradation du pouvoir d’achat et les difficultés des conditions de vie, augmentation des prix et autres problèmes comme le logement etc… Du coup et au moment où les Algériens attendaient des solutions à leurs problèmes surtout en ce qui concerne la spéculation, les candidats des partis politiques et indépendants qui se font rares dans les communes n’ont pas réussi jusqu’à l’instant d’attirer l’intention des citoyens notamment les jeunes, ou les convaincre par leurs programmes.
Rappelant que les listes électorales propres aux candidats aux élections locales, prévues le 27 novembre, ont connu une présence « timide », dans les espaces d’affichage qui leur sont consacrés, au 1e jour de la campagne électorale, au moment où un nombre d’animateurs de la campagne imputent cette situation à « un retard » dans l’approbation de certaines listes électorales. Un constat qui peut être remarqué par chacun lors d’une balade ou promenade dans les rues de la capitale. Concernant, la participation des partis et candidats libres, l’Autorité nationale indépendante des élections a accepté les dossiers de 153 000 candidats aux élections locales. Elle a compté 334 recours déposés par l’Autorité électorale nationale devant le Conseil d’État. Il a été enregistré l’inscription de 323 862 nouveaux électeurs au référendum passé sur la constitution, et 215 899 nouveaux électeurs aux législatives. En outre, 582 169 nouveaux électeurs ont été enregistrés aux élections locales, soit une augmentation de 169,64 %. L’Anie a souligné que ces chiffres suggèrent que le dynamisme national du vote sera positif au vu des normes démocratiques saines. Le président de l’Anie a noté que le nombre de nouveaux inscrits via Internet a atteint 6 457 personnes.
Sarah Oubraham