« Les premiers indicateurs des premières épreuves du Baccalauréat sont positifs », a indiqué, hier, le ministre de l’Éducation nationale Abdelhakim Belabed, qui a donné le coup d’envoi des épreuves de mathématiques, en compagnie du wali de Tipasa, Abou Bakr Seddik Boucetta, depuis le centre d’examen « Ahmed Ould Torki » à Bou Ismaïl.
Les candidats au baccalauréat ont exprimé à leurs tours une satisfaction pour le déroulement des épreuves des deux premiers jours, décrivant les sujets abordables jusqu’à présent pour l’arabe et l’Éducation islamique ainsi que les mathématiques et l’anglais. Les candidats dans divers centres d’examens se sont mis d’accord sur le fait que les sujets étaient à la portée de tous, décrivant les épreuves d’accessibles et tout se trouve dans le programme qu’ils ont pris au long de l’année scolaire, pour toutes les filières confondues, ce bon déroulement implique aussi les bonnes conditions et l’absence de problèmes pour l’instant. Les déclarations des candidats concordent parfaitement avec celle du président des parents d’élèves (ANPE), Ahmed Khaled qui a affirmé que son association a reçu des échos positifs de la part des candidats et de leurs parents, se disant optimiste quant à cette session, d’autant que « l’année scolaire s’est déroulée dans des bonnes conditions et sans aucun retard dans les cours » dans le même contexte Khaled a déclaré que les sujets étaient accessibles et qu’ils faisaient partie des leçons dispensées aux élèves en classe, soulignant par ailleurs « l’absence de fautes typographiques » insistant sur le facteur des parents et appelant ces derniers à ne pas mettre leurs enfants dans des pressions et poser des questions sur les épreuves achevées, et ne pas essayer de corriger les sujets pour ne pas les démoraliser pour le reste de la semaine. Pour cette année c’est une moyenne de 10/20 demandée pour l’admission. Le ministre a affirmé également que tous les concernés par la gestion de cette session, encadreurs pédagogiques, administrateurs et personnel logistique sont mobilisés pour le succès de ce rendez-vous. Belabed a assuré de Tipasa également que les mesures prises contre la triche avaient contribué à l’annulation du phénomène de manière « quasi-totale », et affirmé que le cours actuel des examens a été marqué par l’installation des cellules de surveillance dans chaque wilaya sous la supervision du procureur général de chaque conseil judiciaire et avec la participation des membres des comités de sécurité de l’État et des directions de l’éducation. La cellule de suivi incluse dans les mesures antifraudes donnera plus de crédibilité à la réputation de ces examens fatidiques, qui sont donnés la plus haute importance par les autorités suprêmes de la patrie et poursuivis personnellement par le Président de la République.
M.Seghilani
POUR AVOIR USURPÉ L’IDENTITÉ DE SA SŒUR CANDIDATE À L’EXAMEN DU BAC
Une jeune femme sous mandat de dépôt à Médéa
Le parquet de la République près le tribunal de Berrouaghia dans la wilaya de Médéa a traité, dimanche, une affaire impliquant une jeune femme qui a tenté de se présenter à la place de sa sœur aux épreuves du Baccalauréat, le tribunal ayant ordonné le placement sous mandat de dépôt de la première accusée et sous contrôle judiciaire de la seconde, indique un communiqué de cette juridiction. « Conformément aux dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, et dans le cadre de la lutte contre les crimes portant atteinte à l’intégrité des examens et concours, le parquet de la République près le tribunal de Berrouaghia a traité, dimanche 11 juin 2023, une affaire impliquant la dénommée (F.M) qui a été appréhendée par les surveillants de la salle d’examen à Berrouaghia alors qu’elle tentait de passer les épreuves à la place de sa sœur candidate », lit-on dans le communiqué. « À la même date, la mise en cause a été déférée suivant la procédure de comparution immédiate, le juge des délits ayant décidé de reporter l’affaire au 14 juin 2023, en ordonnant le placement de la première accusée sous mandat de dépôt et de la seconde sous contrôle judiciaire ».
R. N.
