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ASSISES SUR L’ÉCONOMIE DE LA CONNAISSANCE : Le CNESE plaide pour plus de financements

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Le Président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Réda Tir a affirmé, hier dans une allocution à l’ouverture des Assises nationales sur l’économie du savoir, que l’Algérie était en mesure d’amorcer la transformation économique, en mettant à profit, les potentialités intellectuelles créatrices existantes chez les jeunes et les chercheurs qui ont pu accéder aux domaines scientifiques avec leurs articles distingués », soulignant à cet effet, la nécessité d’élaborer une feuille de route et des recommandations pour mobiliser tous les secteurs au service du développement de l’économie de la connaissance. Par ailleurs, le président du CNESE a souligné que le développement de l’économie de la connaissance requiert la mobilisation des moyens de l’État, en vue de financer les recherches et les efforts de création au niveau des centres scientifiques, des universités et aussi au niveau des entreprises économiques, à l’effet d’obtenir et employer la connaissance, dans le but d’améliorer la qualité de vie de la population dans tous les domaines. Il considère également que l’économie de la connaissance repose essentiellement sur le recours à la ressource humaine et la réactivation de la recherche scientifique, en vue d’opérer un ensemble de changements stratégiques dans l’économie nationale et ce, dans l’objectif de la développer, afin qu’elle soit au diapason des défis du nouveau système de mondialisation, des Technologies de l’information et de la communication (TIC) et du développement durable. Lors de la dernière rencontre nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle, les 18-19 août 2020 entre le Gouvernement et la société civile ainsi que des experts, le CNESE avait remis plusieurs recommandations lors de sa participation à l’évènement. Entre autres, le CNESE a proposé de développer la capacité de mesurer quantitativement tous les indicateurs nécessaires au suivi et à la gestion dynamique des réformes et l’allocation des ressources et assignement des rôles et responsabilités. Ainsi et après avoir défini les objectifs mesurables et quantitatifs des réformes principales et toutes les réformes secondaires et facilitatrices qui doivent se réaliser en parallèle, pour achever les intentions stratégiques choisies, la troisième étape de travail, selon le Conseil, est de définir les ressources matérielles et humaines nécessaires à leur succès, ainsi que l’assignation claire des responsabilités pour chaque composant des réformes. Appelant à établir un système de suivi et coordination de toutes les réformes, qui représente un aspect essentiel de tout effort de réforme est le besoin d’avoir un système de coordination fonctionnelle et temporelle clairement établi et responsable, en choisissant les éléments de force de changement sur lesquels tous les efforts nationaux doivent s’aligner. Également, le CNESE à recommandé la définition secteur par secteur, des responsabilités et des bases de données de départ et développer la capacité de mesurer les changements de manière rigoureuse, car selon son étude « définir les rôles et responsabilités ainsi que les moyens nécessaires directs et indirects est essentiel pour la réussite au niveau national, régional et local avec mesures de performances attendues ».
S. Oubraham

Plus de 1300 participants dont 200 experts nationaux et étrangers
En effet plus de 1300 participants dont 200 experts nationaux et internationaux aux travaux des assises nationales sur l’économie de la connaissance afin de préparer d’importantes réformes visant l’émergence d’une économie basée sur le savoir. L’événement se déroule également en mode virtuel, permettant ainsi à une cinquantaine d’experts algériens de la diaspora de participer aux assises via visio-conférence. Plusieurs ateliers sont organisés en marge de cet événement avec différentes thématiques, à savoir l’encouragement de la recherche et développement dans le secteur économique, le financement de l’innovation, la propriété intellectuelle, le transfert technologique, formation, éducation et renforcement des capacités ainsi que la gouvernance. À la fin de l’évènement (aujourd’hui), une plateforme sera lancée pour permettre à tous les intervenants de contribuer à l’élaboration du cadre juridique proposé pour l’émergence d’une économie basée sur la connaissance. L’objectif de cet événement est de réunir toutes les parties prenantes autour de sept principaux thèmes dans le cadre des ateliers qui se tiendront en marge des travaux de la plénière. L’économie de la connaissance, appelée « économie immatérielle » ou « capitalisme cognitif » est une nouvelle ère de l’économie mondiale caractérisée par la présence d’activités à fort contenu de connaissances, utilisant une main d’œuvre hautement spécialisée et par la prépondérance d’actifs intangibles et immatériels, ont précisé les organisateurs.
S. O.

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